Skinner Amanda

NOM : Skinner

PRENOM(s) : Amanda

AGE : 18 ans et toutes ses dents !

DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Brighton (Angleterre) le 31 octobre 1993

NATIONALITE : Née en Angleterre.... Anglaise ?

GROUPE : Munyeos

ORIENTATION SEXUELLE : Un peu de tout, un peu de rien. Au bon vouloir.

ANNEE SCOLAIRE : Première

SECTION : Art (littéraire)

Si par hasard vous croisez une jeune fille dans la lune, très gentille mais… comment dire ? Absente ? Il y a de fortes chances pour que ce soit Amanda ! D’un autre côté, si vous croisez une personne de même physique, très énergique et facilement qualifiable de vraie furie… Il y a de fortes chances qu’ils s’agisse également d’Amanda. Lunatique, à la limite du dédoublement de la personnalité, cette jeune fille correcte et même un peu trop semble hésiter entre deux caractères. Parfois, elle peut sembler fantôme, marchant lentement, ne réagissant que très peu aux éléments extérieurs, murmurant seule - vraiment seule ?  - des mots qui semblent sortis d’une imagination trop folle. Dans ces moments-là, malgré toute sa volonté, elle est incapable de tenir une conversation enrichissante, constructive, avec une autre personne. En outre, son cerveau entre et ébullition et c’est là qu’elle produit ses meilleurs textes. En effet, depuis son enfance, les textes et les lettres la passionnent, se plongeant dans un livre avec plus de plaisir que tout ce que pourrait lui apporter la vérité. Quand son corps est en pause, Amanda laisse sa fibre artistique s’exprimer.

Heureusement pour elle, ce n’est pas là l’étendue de sa vie. Quelques jours de bons matins, levée du bon pied et agitée par une envie immuable de mordre la réalité à pleine dent, Amanda rayonne. Enfin, pas comme un soleil. Ce serait gênant pour ses compagnons. Plutôt comme une enfant qui a vécu dans un placard les six dernières années et qui découvre par hasard le pays des merveilles. Expérience sympathique ! Dans ces moments, incapable d’aligner deux lignes de texte correctes, elle est aimable, curieuse, toujours prête à aider et ses amis - quand elle en a - en profitent pour lui demander n’importe quoi. Elle ne sait pas dire non. Attention cependant à son côté obscure. Il lui arrive d’être de mauvaise humeur et là, ce n’est pas beau à vivre.

Enfin, ayant été élevée à la dure par une grand-mère tout de même gentille et passionnante, Amanda se conduit en petite fille modèle ainsi qu’il le lui a toujours indiqué. S’il-vous-plaît, merci, excusez-moi et bonjour font partie intégrante de son vocabulaire. En corollaire, tous gros mots et mauvaises réflexions en sont bannis. Jamais en jeans, toujours en robe proprette, parfumée à la fraise et à peine maquillée, voire pas du tout, elle eut été un ange si ses cheveux intraitables ne lui causaient pas tant de misère, lui donnant un air sauvage qu’elle eut préféré éviter. Fort timide, ses relations amicales et amoureuses tendent vers le néant. Sa sensibilité exacerbée, atout lors de ses séances d’écriture, est aussi un réel handicap - pleurer en écrasant une araignée n’est pas toujours bien vu. De plus, ayant vécu à l’écart jusqu’à sa majorité, il lui arrive d’être surprise face à des événements banals de la vie. (Ah bon ? On peut réellement passer plusieurs heures devant une télévision SANS mourir ?)

Bref, fille banale un peu trop discrète, gentille limite bonne poire mais vraie démon à ses moments perdus, Amanda mérite à être découverte. Le seul problème... c'est qu'elle ne le veut peut-être pas.

Née le 31 octobre 1993, un jour particulièrement pluvieux comme pour annoncer la suite de l’histoire, Amanda naquit au Nuffield Health Hospital, pas très loin du manoir de la famille Skinner. Si sa grand-mère maternelle, dernière de ses ancêtres, avait insisté pour vivre l’expérience de l’accouchement à la maison avec le médecin affilié à la famille depuis des générations (tellement que l’homme devenait sénile et plus très compétent), les jeunes parents étaient formels : ils voulaient des produits anesthésiants et des infirmières dans tous les coins. C’est donc dans une salle blanche, nettoyée de fond en comble, qu’une petite fille aux grands yeux bruns découvrit le monde et dès le premier jour, il lui semblât que quelque chose sortait de l’ordinaire. Peut-être était-ce ce petit garçon, âgé d’une dizaine d’années, un peu transparent qui la regardait avec admiration, ou encore cette madame rondelette qui applaudissait, la larme à l’œil, la moitié du corps encastrée dans le mur. Des fantômes, il y en avait tout autour de la famille !

Deux années plus tard, les fantômes se multipliaient. Ayant désertés le manoir Skinner pour une charmante maison sur Porto Bello Road, les parents d’Amanda furent confrontés à la terrible vérité : leur fille avait hérité de la tare génitale, surnommée le syndrome « I see dead people everywhere ». Ne pouvant soutenir cette réalité, ils décidèrent de déposer leur petite fille chez sa grand-mère, de fuir à toute vitesse vers les États-Unis et de vivre une vie de débauche et d’amusement, recourant même à des actes criminels pour s’enrichir.

Ce fut donc chez sa grand-mère, dotée du don, qu’Amanda grandit. Chérie mais menée à la baguette, coupée des autres enfants qui auraient pu lui faire autant de mal qu’ils l’avaient fait à sa mamy. Ses seuls amis étaient des morts qu’elle écoutait à longueur de journée, à qui elle racontait les derniers livres qu’elle avait dévoré ou se plaignait des exercices de physique que sa grand-mère lui imposait. Le monde tournait rond et Amanda ne souffrait pas de l’absence de ses parents, du moins, pas jusqu’à l’adolescence. Crise identitaire, haine envers les « ghost » qui avaient apparemment ruiné sa vie, querelles avec sa grand-mère exaspérée, à l’apogée de quoi elle décida de découvrir le monde. Trois jours plus tard, après avoir déambulé dans les rues où les passants la dévisageaient étonné de voir une jeune fille seule, si bien habillée et surtout parlant dans le vide, elle rentra au manoir, heureuse finalement de retrouver ses fantômes et sa grand-mère.

Ce n’est qu’à seize ans qu’elle rencontra sa première amie. Lors d’une sortie shopping avec sa tutrice, Amanda rencontra Emily au détour du rayon surgelé. Elle ne disparaissait pas, ne racontait pas sa mort les larmes aux yeux et mieux encore, elle n’avait aucune idée du quotidien d’Amanda. Leur discussion dura vingt longues minutes, le temps que Grand-mère Skinner trouve où diable étaient rangés les mi-bas en nylon beige. Jusqu’à ses dix-huit ans, Amanda découvrit des adolescents normaux, qui riaient et juraient et sortaient, sous le regard méfiant de sa tutrice.

Et puis un jour, on l’envoya aux tréfonds de l’Asie sans lui demander son avis. Soumise à l’autorité, elle ne protesta pas et coupa les ponts avec ses quelques amis sans donner quelque explication. Son futur était une école pleine de fantômes et d’autres gens comme elle. Chouette ?

Très calme et peu envahissante, l’arrivée d’Amanda à Yulyeong ne fit aucun bruit. C’est à peine si on la remarqua. Ses habitudes (s’arrêter au milieu d’une phrase pas distraction, ses références aux règles de sa grand-mère qui, bien que grande dame, n’intéressait personne, son refus de faire la fête et même de croiser le regard des autres pensionnaires, loin de la mode et ne portant que des robes de petite princesse) intriguèrent quelques temps, quelques heures tout au plus. Elle ne se fit pas beaucoup d’amis dans ses premières semaines, ni dans son premier mois. Ses objectifs de carrière n’étant pas une priorité, sa famille était en effet riche grâce au travail acharné des ancêtres et leur don, sa seule motivation au travail était de voir une amélioration dans son écriture. C’est pourquoi, dès son temps libre, parfois un peu peureuse d’aborder un fantôme (Amanda ne voulait pas déranger), elle s’exilait volontiers dans sa chambre pour rédiger des histoires toutes plus folles les unes que les autres. On disait pourtant qu’elle tenait un talent certain.

Ayant toujours considéré son don comme normal, passant de mère en fille, une génération sur deux, c’était chose commune. Personne n’avait été mis au courant, qui ? Pas même ses quelques amis de Brighton. Seule sa grand-mère, et le fantômes bien évidemment, la connaissait sous son réel côté. Si enfant, il lui paraissait effrayant de s’endormir sous le regard attendri de nombreux êtres ectoplasmiques, cela ne la dérangea plus à partir de six - sept ans. Sa grand-mère la conseillait, l’encourageait, lui montrait qu’être mort ne voulait pas forcément dire être abandonné. En effet, tout ce que les êtres disparus demandaient était de l’attention et, coupée du monde, c’est également ce qu’Amanda demandait. De plus, provenant de tous horizons, attirés par cette petite fille et cette vieille dame capables des les voir et de converser, les fantômes, certains de passage, d’autres résidents officiels, regorgeaient d’anecdotes à raconter, de langues à apprendre, de nouvelles du monde à relater. Mieux encore que la télévision.

Un an avant son départ pour l’école Yulyeong, Amanda prit très à cœur l’apprentissage de plusieurs langues : le mandarin, le japonais, le coréen, l'espagnol, l'italien et le latin mais aussi le français qui, paraissait-il, était une langue appréciée. De plus, savoir parler de nombreuses langues lui permettait de mieux comprendre le sens réel des mots, d’idées abstraites qui perdaient de leur saveur une fois emprisonnés sous forme lettrée. Son écriture s’améliorait grâce aux fantômes.

Malheureusement, lors de sa crise identitaire, Amanda se rebella contre les spectres qui, compréhensifs, furent tout de même blessés. Quelque chose se brisa au sein de la maison le temps qu’une année s’écoule. De plus, une fois sortie du manoir, Amanda découvrit des fantômes bien moins disciplinés, qui la harcelèrent, l’ennuyèrent, l’insultèrent comme personne ne l’avait jamais insultée. Elle découvrit une autre facette du peuple mort. Son petit monde féerique dévoila ses tréfonds noirs.

En conclusion, malgré un passage d’incertitudes violentes, Amanda accepte son don et le considère comme un cadeau : c’est grâce à lui qu’elle se fit de véritables amis, morts peut-être, mais amis tout de même. Ils l’écoutaient raconter ses histoires, la conseillaient, la consolaient, agissaient comme une famille parfaite, dénuée de désir matériel. Tout ce qu’ils voulaient, c’était se sentir vivant, faire partie d’une cercle, d’une famille. Exactement comme Amanda. Lunatique, souvent « absente » du monde réel, elle s’identifia souvent plus à ses compagnons morts qu’à d’autres vivants. Déambuler dans les couloirs boisés de son manoir, passer des journées entières entre les parterres du jardin magnifique ne fut pas si pénible que ce à quoi elle aurait pu s’attendre puisqu’elle n’était pas seule. D’un autre côté… sans ce don, ses parents ne l’auraient pas abandonnée et qui sait ce que sa vie aurait pu devenir ?

VALIDATION

Oh, cher membre de Yulyeong, par les pouvoirs qui me sont conférés, je te valide ! Tu peux dès à présent te chercher un camarade de rp, faire ta fiche de liens, ta chambre secrète ! Mais surtout, amuse-toi parmi nous, c'est le but !

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