Kim Dae Jung

NOM : Kim

PRENOM(s) : Dae Jung

AGE : 17 ans (décédé il y a 4 ans).

DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Séoul, le 23 mai 1991

NATIONALITE : Coréenne

GROUPE : Jeongsin

ORIENTATION SEXUELLE : Homosexuel

BRANCHE ENSEIGNEE : Seulement pour les Gyosu

ANNEE SCOLAIRE : Seulement pour les Munyeos et Sagikkuns

SECTION : Seulement pour les Munyeos et Sagikkuns (Arts, Sports,...)

TALENT : Le dessin

ANNEE FANTÔME : 4 ans

Dae Jung est un gamin. Peu importe l'âge qu'il peut avoir, il reste un enfant immature dont la première préoccupation a toujours été de s'amuser. Oh cela ne poserait pas de problème, s'il n'était pas en plus de ça un être fourbe ne s'amusant jamais autant qu'en créant la misère des autres. Insupportable ? La plupart de ceux le côtoyant s'accorde à le décrire comme tel.

Ayant toujours une idée derrière la tête, tout le monde se méfie lorsqu'il approche ; l'honnêteté étant à bannir de son vocabulaire, lui qui ment si souvent et à tant de gens. Il aime les manipuler, ces personnes si naïves, en faire ce qu'il veut et leur jouer de sales tours. Probablement n'a-t-il aucunement conscience des problèmes que cela peut parfois engendrer. Non, il est clair qu'il ne comprendra jamais que certains de ses actes peuvent avoir des conséquences catastrophiques.

Désolé de cela? Désolé tout court ? Dae Jung ne s'excuse jamais, même lorsqu'il sait avoir tort. Trop fière pour admettre ses erreurs, il reporte toujours la faute sur les autres, ne faisant jamais face aux problèmes. La fuite étant son plus grand atout, il n'affronte jamais rien et se contente de partir, laissant toujours tout en suspend. Énervant au plus au point ceux confrontés à lui.

Nombreux sont ceux qui espéreraient pouvoir un jour le cerner, mais le jeune est bien trop imprévisible pour ça. À quoi pense-t-il ? Comment va-t-il réagir ? Non, trop imprévisible pour prétendre savoir ce qui va se produire à ses côtés. De toute façon, ce qui se passe à ses côtés est rarement bon. Attirant les ennuis comme personne, il se retrouve constamment dans de mauvaises situations. Situations dont son acolyte du jour subira toutes les responsabilités s'il est présent. Incorrecte ? Complètement. Du moment que lui peut s'en sortir sans dommage, il se fiche de savoir qui prendra à sa place. Il le fera même plongé avec amusement, usant de ses mimiques qualifiées de mignonne pour faire tomber dans ses filets qui il veut, se faisant ainsi disculper de tous crimes. Hypocrite jusqu'à l'os, il sait endosser tous les rôles, son manque de conscience lui permettant de dormir comme un bébé.

Des amis ? Aimer ? Ne le faites pas rire. Les gens ne sont que des pions présents pour vaincre son ennui. Les sentiments n'existent pas et il en est dépourvu. L'empathie, la compassion ou l'inquiétude, il n'en a jamais ressenti les symptômes, la seule chose lui important vraiment étant sa propre personne. Jamais encore il n'a trouvé quelqu'un qu'il puisse aimer plus qu'il ne s'aime lui.

Oh oui, il s'aime et déborde la confiance en soi. Il en joue, de ses charmes qu'il sait être dévastateurs. La manipulation accompagnée du désir est son jeu favoris. Promettre la lune dans l'unique but d'obtenir ce qu'il désir avant de lâchement faire quitter les nuages de sa proie du soir, il adore ça. Malsain ? Peut-être bien que de ressentir cette supériorité et l'apprécier l'est, effectivement, mais qu'est-ce qu'il s'en fiche. Qu'est-ce que ça lui est égal. Les gens, ce qu'ils ressentent ou vivent, il s'en balance et s'en passerait bien.

Pourtant, à sa mort, aux premiers temps de celle-ci, il fut bien obligé de l'admettre. Restez seul éternellement ? Hors de question. Il a besoin de ce contact avec les vivants. Il s'agit de son plus beau jeu, de sa plus grande jouissance. Cette école est son échiquier, son plus beau divertissement.

La vie de Dae Jung avait toujours eu un rapport avec l'argent. Né d'une famille dont la richesse n'était plus à démontrer, la cuillère en argent avait toujours été dans sa bouche. Il avait tout ce qu'il voulait et son avenir se traçait déjà au loin ; reprendre l'entreprise familiale. Ça ne le dérangeait même pas, il se fichait de tout à cette époque. Il faisait ce qu'on lui ordonnait de faire, d'autant plus si ça pouvait lui apporter, à lui aussi, la richesse.

Jusqu'à ses dix-sept ans, il avait dit amen à tous les caprices de son père. Il avait travaillé dans l'optique de devenir lui aussi un grand homme d'affaire, il avait appris de nombreuses langues, voyagé dans de nombreux pays, le tout sans ne jamais se plaindre. Jusqu'à ce qu'il se rebelle enfin. Il se mit à sortir, à faire des rencontres, allant même jusqu'à déclarer à son père qu'il refusait l'avenir que celui-ci lui construisait, quittant peu à peu la cage doré construite sur mesure par un paternel bien trop à cheval sur la vie de son fils. Qu'est-ce qu'il l'avait détesté, qu'est-ce que Dae Jung avait voué de haine face à cet homme qui se fichait éperdument de ses envies, pourvu qu'il reprenne sa société.

Et il en avait, des envies. L'une d'elle était stupide et simple, il voulait juste côtoyer du monde, ne plus jouer uniquement avec les nombreux employés vivant sous son toit. Il voulait un terrain de jeu plus grand, plus vaste et peuplé. Ayant toujours eu l'école à domicile et ne connaissant de ce fait personne d'extérieur, il se lança seul dans cette jungle que peut être Séoul la nuit, rencontrant et commençant à fréquenter des jeunes qualifiés de tout, sauf de fréquentables. Ils n'étaient pas ses amis, loin de là. Juste des pions, eux aussi. Des idiots dont on fait ce qu'on veut. Des idiots dont il a fait ce qu'il voulait.

Peut-être aurait-il été différent. Peut-être que si sa mère, jeune artiste bien trop libre et en quête de nouvelles sensations pour se donner dans une relation sérieuse, n'avait pas quitté le cocon familial dès sa naissance ; peut-être que s'il n'avait pas été élevé par un homme rude tel que son père, peut-être que s'il avait eu des frères et soeurs ou quelqu'un à qui donner, aurait-il été différent. Peut-être n'aurait-il pas été ce gosse en quête constante de sensations différentes, ce manipulateur recherchant l'attention à tout prix, ce type incapable d'aimer qui que ce soit et sans conscience. Peut-être n'aurait-il pas jouer avec les mauvaises personnes au mauvais moment.

À trop jouer avec le feu, on finit par se brûler. À trop jouer avec les mauvaises personnes, on finit par en subir les conséquences. Il les avait balancés si facilement. Il les avait vendus aux flics avec tant de sarcasme. Il voulait juste rigoler, voir les conséquences et observer tour à tour tous ces idiots se faire prendre à leur propre jeu. Ils étaient tous si sur d'eux, ils avaient tous l'air si libre, sans aucune crainte d'être attrapé pour leur petit trafique. Dae Jung voulait leur montrer à tous, qui était réellement le plus fourbe et intelligent. À côté de lui, tous ces idiots n'étaient riens.

Il avait malheureusement oublié un petit détail, la vengeance est un plat qui se mange froid. Jamais il ne se serait attendue à se faire assassiner en sortant d'une boîte de nuit du centre-ville. Ce fut un réel étonnement, qui ne lui posa au final que peu de problèmes. Oh cela aurait pu le changer, mais ça ne fit qu'accentuer son caractère et ses actes qui lui ont valu sa propre mort.

En soit, il n'y avait toujours eu qu'une seule chose changeant ce jeune adolescent du tout au tout, il n'y avait qu'une unique activité pouvant le rendre calme, modeste et à la limite du sensible. Incroyable, n'est-ce pas ? Et pourtant. Probablement avait-il hérité cela de sa mère, ou bien s'il avait cru à la loi des gènes et ne la détesterait pas autant, l'aurait-il dit avec fierté ; mais s'étant toujours refusé à admettre qu'il avait reçu un don de sa mère, il n'évoqua jamais cette éventualité. De toute manière, il n'évoqua jamais le simple fait d'être animé par cette même passion qui brisa le couple de ses parents.

Jamais il n'en parla, à qui que ce soit. Personne n'en sut jamais rien, pourtant, mettez-lui un carnet de croquis entre ses mains et dites adieu à l'intenable et insupportable Dae Jung. Comme s'il se trouvait en transe, le monde extérieur n'existe plus. Lui, uniquement lui et personne d'autres. Aucune pensé, aucune arnaque ni mensonges. Juste la plénitude total de quelqu'un de passionné.

Dae Jung aime chaque aspect de sa vie de fantôme. Il la préfère bien plus que son vivant, mais s'il y a bien une unique chose qu'il déteste et éviterait avec plaisir, c'est enseigner. Vous pouvez le complimenter et lui dire qu'il a du talent, ça ne l'empêchera pas de détester cette foutue idée d'apprendre quoi que ce soit à quelqu'un. Il préférerait largement faire ce qui lui plaît et s'amuser sans répits. Il ne se considère, de toute façon, pas comme quelqu'un de doué et ceci est bien la preuve que l'art le rend différent, arrivant même à lui enlever ce narcissisme qui lui est propre.

Cette idée de partager ses talents avec quelqu'un l'oblige à dévoiler ce qu'il a si longtemps tenu hors de porter des regards. Il déteste cela et devient encore plus désagréable qu'il peut l'être lorsqu'il se trouve avec un stupide humain lui demandant conseil. À ce moment, adieu le Dae Jung blagueur et insupportable, bonjour l'homme froid et déstabilisant. Après-tout, n'est-il pas normal de peiné à ouvrir les portes de son propre refuge ? Celui dans lequel on s'est caché toute notre vie lors des moments les plus difficiles ? Parler art avec lui, ce n'est pas juste parler. C'est observer une part de lui-même. Une part de lui que personne n'a jamais pu observer lorsqu'il fut vivant et dont il aurait bien tenu hors de portée des autres durant sa vie de fantôme également.

On ne choisit rien, mais nous sommes responsables de tout. Le destin n'existe pas, ce sont nos actes qui définissent les choses à venir et la réaction des autres à nos propres funérailles.

Il n'avait pas compris, n'avait pas tilté tout de suite. Puis, lorsque l'information fut montée à son cerveau et qu'il se rendit compte être désormais une âme errante, il ne voulut savoir qu'une chose : quelles seraient les réactions des gens à l'annonce de sa mort. Peut-être, pour la première fois de sa vie, regretta-t-il et considéra-t-il ne pas avoir réfléchi avant d'agir. Il aurait peut-être mieux fait de ne pas aller observer les dites réactions.

Il y avait eu une enquête suite à son assassinat, rien de plus normal. Ses assassins avaient été attrapés, mais rien ne changea pour lui. Rien ne changea à ce qu'il put voir. Personne, pas une larme. Son père avait changé son testament et léguerait à l'avenir tout à son cousin, dont sa propre entreprise. Il n'avait même pas l'air dérangé, juste satisfait. Dae Jung se demanda même un temps qui était réellement le vrai responsable de sa mort, contrairement à ceux accusés par la police. Sa mère quant à elle, n'était même pas au courant, cela aurait-il changé quelque chose pour elle de toute façon ? Jamais elle n'avait gardé contact et jamais il n'avait voulu lui pardonner son abandon et la rencontrer. Quant à ces nombreuses personnes travaillant dans le lieu qui fut autrefois son toit, elles se trouvaient enfin débarrassées du turbulent gamin qu'il avait toujours été. Non. Personne ne le regrettait et il se surprit à ne même pas l'être et ne pas en souffrir. Son ego prit uniquement un sacré coup, mais rien de plus, rien qui ne ferait de lui quelqu'un de différent, rien qui ne le pousserait à se remettre en question. Il fut simplement heureux d'avoir toujours eu raison, d'avoir appuyé ses pensées. Celles comme quoi il n'avait aucune attache. Et ça, ça fait une différence. Il était désormais libre de tout, enfin. Il allait pouvoir partir et tout quitté, sans que ça ne lui fasse ni chaud, ni froid.

Il avait erré quelque temps, s'amusant à observer les gens dans leur propre intimité. Fouineur ? Oui, mais il se rendit bien vite compte des désagréments du fait de ne pas être vu. Autant dire que tout ne paraissait plus aussi amusant. Son hobby, ce que lui aimait le plus chez les gens, étaient leurs réactions toutes si prévisibles mais délectables à la fois.

Le jeu n'avait rien de complet, son futur lui paraissait tout à coup bien fade à côté de tout ce qu'il avait imaginé en se comprenant fantôme. Cela lui fit presque peur.

Oui, personne ne le voyait, du moins il le pensait. Jusqu'à ce jour, jusqu'à ces gens se présentant à lui, lui proposant d'intégrer cette école... Jamais il n'y aurait cru. De son vivant il aurait ri à l'hypothèse qu'une telle chose puisse exister, et pourtant. On lui offrait là la possibilité d'enlever le seul bémol que sa vie de fantôme contenait. Tout allait être parfait, enfin. Plus rien n'entacherais le tableau qu'il s'était imaginé avec tant de hâte.

Aujourd'hui, 4 ans plus tard, il y repense parfois. Il repense à ce qu'il aurait pu accomplir ou à ce que sa vie aurait été, mais ne regrette rien et serait prêt à tout refaire, sans une once d'hésitation. Jamais il n'avait été aussi libre, aussi amusé et heureux. Jamais il n'avait autant eu l'impression d'être où il le devait. Jamais il n'avait autant vécu qu'après le jour de sa mort.

VALIDATION

Eh bien, en voilà un sacré fantôme ! Il a du tempérament !

Oh, cher membre de Yulyeong, par les pouvoirs qui me sont conférés, je te valide ! Tu peux dès à présent te chercher un camarade de rp, faire ta fiche de liens, ta chambre secrète ! Mais surtout, amuse-toi parmi nous, c'est le but !

Mais avant de partir, je vais te donner un lien magique où tu pourras faire toutes tes demandes diverses, si si, je suis trop gentil ! C'est ici !