Kwon Ji Hyuk

NOM : Kwon

PRENOM(s) : Ji Hyuk

AGE : 19 ans

DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 21 Décembre à Séoul

NATIONALITE : Coréen

GROUPE : Munyeo

ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuel

ANNEE SCOLAIRE : 2ème année

SECTION : Littérature

Un petit gamin prétentieux. Un merdeux désagréable et irrespectueux. Voila ce que j’étais et il est fort possible que je le reste. Peut être qu’avec mon expérience, je deviendrai un peu plus mature et que j’éviterai de repousser tous ceux qui auront le courage de venir vers moi. J’ai apprit à mes dépends que ce n’était pas bon de se braquer, de ne faire confiance à personne, de douter de chaque parole.
J’ai toujours mentit pour me protéger, je n’ai jamais ouvert mon cœur sincèrement à quelqu’un. J’étais lâche tout simplement, la peur de souffrir, je ne la supportais pas, raison pour laquelle je suis toujours resté seul. Je n’ai pas eu d’enfance misérable alors je ne vois pas d’où me vient ce caractère pourri. J'ai arrêté de faire des conneries mais on ne dirait pas lorsque mon voit avec une bouteille de vodka dans une main et une cigarette dans l’autre.
J’ai brisé des cœurs, et je me suis brisé moi-même. Je ne suis pas quelqu’un de facile à vivre. Je suis désagréable, malpolie. J’ai un langage qui laisse à désirer et je suis très susceptible. Je m’énerve à la moindre remarque.
J’ai vieillit et mon comportement ne m’a apporté que des problèmes. Je ne sais pas si j’accepterai de tomber amoureux, c’est quelque chose de presque insurmontable pour quelqu’un comme moi.
Je suis un solitaire, je n’ai pas l’habitude d’être entouré, sauf de gens comme moi. Des mauvaises fréquentations comme on dit.
Montrer mes faiblesses ? Jamais. Je suis bien trop fier pour ce genre de chose, tout comme pour demander de l’aide. Je refuse de m’excuser même quand je sais que j’ai tort. Le fait de voir des fantômes ne me plaît pas, mais je n'ai pas le choix. Ce n'est pas quelque chose qui m'a véritablement changé, ça ne m'a pas rendu plus agréable.

Mais où sont mes qualités me direz vous. Je n’en ai aucune idée, je crois que je ne les ai pas encore trouvés.
Je ne suis pas très tendre, et je ne sais pas du tout m’y prendre avec quelqu’un qui pleure. Maladroit dans ce genre de situation, je préfère les éviter.
Je peux paraître froid. Je le suis, mais je n’ose pas avouer que parfois un peu d’amour ne me ferait pas de mal. Je ne sais simplement pas comment l’accepter.
Dans le fond, je ne suis pas quelqu’un de méchant, je ne fais pas du mal pour le plaisir. J’ai juste peur de m’attacher. De tenir à quelqu’un qui finira par me laisser tomber.
Je vais essayer de changer un peu.

Ma vie. Elle n’a rien d’extraordinaire, rien qui sorte réellement de l’ordinaire. J’ai grandit avec ma mère puisque mon père s’est tiré lorsqu’il a apprit qu’elle avait un polichinelle dans le tiroir comme on dit. Il ne m’a jamais manqué, on était bien mieux sans lui, c’est ce que j’ai toujours voulu croire. Un lâche, c’est ce qu’il était et j’ai promis de ne jamais devenir comme lui, de ne jamais fuir.
Je n’ai jamais manqué de rien, je n’ai jamais cherché à apprendre des choses sur lui et physiquement, il est clair que je tiens de ma mère. Quand j’étais gamin, on me prenait toujours pour une fille et au final je m’y suis habitué, je ne cherchais même plus à me défendre. Je suis souvent rentré à la maison, mon pantalon troué et ma chemise salie, mais je n’ai jamais pleuré, je ne me suis jamais plaint. Ma mère s’inquiétait et le jour ou je me suis retrouvé avec du chewing gum dans les cheveux, elle m’a autorisé à me défendre. J’avais le droit de donner des coups de pied moi aussi. Les bagarres étaient fréquentes et j’étais souvent puni à l’école. Je détestais ça. Je n’ai jamais su rester en place surtout pour étudier, je préférais aller jouer au super héros dans le parc. C’était beaucoup plus intéressant que de résoudre des problèmes de mathématiques.

J’étais timide, je restais souvent seul, et je me suis endurci. Je n’ai jamais été du genre à m’ouvrir aux autres, mais je ne me suis pas amélioré avec le temps. Au collège, j’avais quelques amis mais ce n’était pas de très bonnes fréquentations. J’ai commencé à sécher les cours, à rentrer de plus en plus tard et parfois à ne même plus rentrer du tout. Je faisais beaucoup de mal à ma mère, mais elle ne pouvait pas me surveiller puisqu’elle passait son temps à travailler pour subvenir à nos besoins. Je me sentais seul chez nous et je préférais être mal accompagné plutôt que d’être seul.
C’est au lycée que j’ai commencé à fumer pour me donner un genre. Je draguais des filles, des hommes m’abordaient et je me laissais faire. J’étais ouvert à tout. Fille ou garçon, je prenais ce qui venait. Une trainée.
On passait des nuits à boire, et à faire la fête. J’étais parfois tellement bourré que je ne me souvenais plus de rien. J’ai arrêté mes conneries suite à une bagarre qui m’a coûté cher. Je me suis retrouvé avec des côtés cassés, des fractures et un bout de verre dans la jambe. Depuis ce jour, je boite et je m’en veux d’en être arrivé jusqu’à la pour prendre conscience de mes erreurs. Je suis resté quelque temps à l’hôpital et j’ai reprit mes études difficilement. C'est à ce moment là que j'ai commencé à voir des choses étranges, sûrement du au choc, autant émotionnel que physique. J'avoue, j'ai eu très peur et quand j'ai osé en parlé, je me suis retrouvé assit dans un fauteuil, un psy devant moi.

Je ne croyais pas à ce que je voyais et j'ai préféré ignoré. J'ai fait comme si tout était rentré dans l'ordre et je suis rentré à la maison. Je n'ai rien dit. Je ne dormais plus, j'étais terrifié à l'idée de voir un fantôme débarquer dans ma chambre. Quelque chose n'allait pas chez moi, c'était certain. Pendant de longs moi j'ai fait comme si je n'entendais pas leurs voix et j'ai fini par craquer, par hurler. Je voulais qu'on me laisse tranquille. J'ai commencé à faire des recherches sur internet sur le conseil d'un mort. J'ai supplié ma mère de m'envoyer dans cette école sans lui préciser pourquoi celle ci. Je crois avoir mentionné quelque chose comme 'un nouveau départ'.
Je ne sais pas ce que je fais ici, je ne me sens pas à l'aise et puis ce n'est pas vraiment mon truc de venir en aide aux autres.

Vous appelez ça un don, et moi j'appelle ça un cauchemar. Je n'ai jamais demandé à voir des fantômes. C'est peut être ma punition pour m'être comporté comme un idiot, un enfant gâté et égoïste. J'ai souvent prié, alors que je ne crois pas en Dieu, pour ne plus les voir, pour ne plus les entendre. Je ne suis plus jamais seul, ils sont toujours la, quoi que je fasse et j'aimerai parfois avoir quelques moments de répits. Je ne suis pas très assidu en classe. Je voudrais que les choses s'arrangent ou bien qu'elles s'arrêtent définitivement.
De temps en temps j'essaye de faire des efforts, de m'ouvrir aux vivant comme aux morts. Je n'ai jamais cru à ce genre de trucs. C'étaient que des histoires pour nous faire peur. Ce n'est pas évident de se retrouver confronter du jour au lendemain à quelque chose d'aussi étrange. J'étais en colère, contre moi, contre le monde entier.
Pour certaines personnes c'est peut être le moyen de rester en contact avec les gens qu'ils ont perdu, pour moi c'est une torture de devoir regarder des inconnus parfois plus jeune que moi. J'écoute leur souffrance et je déteste ça.

VALIDATION

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