Ozéra Satine
Messages : 4
Points : 4512
Age : 19 ans - (1 mois)
| Sujet: Satine ♦ Sois forte et tais toi. (fiche terminée.) Mer 25 Juil - 17:48 | |
| Ozéra Satine. |
AGE : 14 ans. FREQUENCE DE RP : 3/7 MINIMUM.
FREQUENCE DE CONNEXION : 3/7 MINIMUM.
AVATAR : Imogen Poots.
| NOM : Ozéra.
PRENOM(s) : Satine.
AGE : 19 ans. - 23 juin 2012, Vancouver.
DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 23 juin 1993, Seattle.
NATIONALITE : Américaine.
GROUPE : Jeongsin.
ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle.
TALENT : Le dessin.
ANNEE FANTÔME : 1 mois. |
Caractère |
"Il ne faut jamais se fier aux apparences"... ce dicton pourrait coller parfaitement à la personnalité de Satine. D'un caractère singulier et complexe, peu de gens peuvent vraiment la comprendre ou la cerner. Au cours de ces dernières années, Satine a changé, elle s'est améliorée comme elle s'est assombrie. Les épreuves qu'elle a vécue ont eu raison d'elle et jamais plus elle ne sera la petite fille fantasque et espiègle.
De nature discrète et réservée, elle n'a jamais aimé se mettre en avant, parler d'elle, se vanter. Elle aime rester dans l'ombre, observer. Elle sait qu'il ne faut jamais se faire remarquer si on veut surprendre. Les gens ont toujours eu l'habitude de la sous-estimer, de ne pas voir en elle une personne sortant de l'ordinaire. Non, elle était la jeune fille rêveuse et fantasque qui serait une très bonne mère de famille. Erreur fatale... Ce manque de reconnaissance auprès de ses paires a poussé Satine à changer peu à peu de personnalité, lentement, mais sûrement. D'une nature solitaire, elle n'aime pas se mélanger à la foule. Seule la solitude l'apaise complètement et elle peut ainsi se ressourcer. Elle est du genre têtue, voire opiniâtre. Peu de gens peuvent la faire changer d'avis, n'écoutant qu'elle-même. Généralement convaincue d'être dans le vrai, elle ne se remet guère en question et supporte mal ceux qui semblent la freiner dans sa manière de faire et son désir d'aller droit au but. De ce fait, elle a beaucoup de mal à faire confiance aux autres. Elle aimerait, mais elle se méfie. Il est sûr qu'elle ne confiera jamais sa vie entre les mains d'un individu. Elle l'a fait une fois dans le passé... jamais plus elle ne recommencera. Souvent mise à l'écart ou au contraire, très entourée, Satine a su jouer de son intelligence pour manipuler son petit monde. Ce qu'elle cherchait avant tout, c'était d'être aimé, pensant qu'on ne l'aimait pas à sa juste valeur. Ce qui était totalement faux, mais la belle jeune femme n'a jamais pu s'apercevoir que sa famille l'aimait réellement. Concernant le fait qu'elle attire et fait fuir les gens, tout dépend du psychisme de la personne. On la rejetait parce qu'elle était différente, souvent désignée comme l'énigme de la famille, de la ville. Et étrangement que cela puisse paraître, d'autres personnes étaient comme intriguées par elle. Emane d'elle une aura mystérieuse, envoûtante, tantôt lumineuse et rassurante, tantôt sombre et inquiétante. Elle est avant tout une personne fascinée et fascinante. Toujours prête à s'enflammer, il lui faut constamment agir, faire quelque chose, construire ou, si ce n'est pas possible, détruire.
Satine est une femme qui possède beaucoup d'humour - un humour noir et acide, ce qui ne peut pas plaire à tout le monde. D'un côté, cet aspect de sa personnalité peut apparaître comique aux yeux des gens, par sa façon de penser et de réagir à certaines situations. Elle serait même du genre à sortir une bonne blague ou une vanne en plein milieu d'une situation critique... rien que pour détendre l'atmosphère... avant de redevenir sérieuse comme si de rien n'était. Ce qui peut laisser perplexe.
Satine est dotée d'une très grande intelligence, sûrement sa plus grande force. D'un esprit vif et alerte, sa logique est implacable et elle capte très vite ce qui se passe autour d'elle. Elle arrive à deviner qui ment et qui dit la vérité. Pour cela, elle se fit à son intuition. Elle est née avec un sens psychologique inné, lui permettant d'être fine, astucieuse et volontiers critique. Elle arrive en général à cerner la personnalité des gens, par leur aura et leur façon de se mouvoir. Elle fut donc souvent prise pour une manipulatrice alors que tout résidait dans son intelligence. Ce n'était pas de sa faute si elle perçait à jour votre véritable nature! Le pouvoir, on peut l'obtenir par la force des mots et de l'esprit, par la douceur et la gentillesse, par la ruse et le mensonge. Habile et adaptable, elle a su mener sa barque comme il le fallait.
La jeune femme vit aussi avec une certaine contradiction interne. Il existe des fêlures qu'elle tente de cacher au mieux. Hormis ceux qui sont attentifs, il sera assez difficile de deviner que la jeune femme est un être assez torturé. Elle le cache tellement bien aussi! Satine a parfois des moments de doutes et à du mal à gérer ses émotions dans ces situations-là. N'aimant pas exprimer ce qu'elle ressent, elle garde tout pour elle, au point que cette surdose d'émotions la fait craquer au fil du temps. Elle se révélera donc fragile et touchante, même si elle fera tout pour dédramatiser la situation et se cacher. Elle n'aime pas ces moments-là parce qu'elle se sent vulnérable et capable de perdre son calme.
Mais la personnalité de Satine n'est pas si complexe et perturbante... pour certains. En effet, la jeune femme est très sociable. Oui, cela ne se voit pas au premier contact, mais il ne faut jamais se fier aux apparences. Elle est d'une nature douce et aimante, aimant prendre soin de ceux qu'elle aime. Elle a le sens du sacrifice et ne rechigne pas à la tâche. Cependant, elle ne fait jamais rien sans raison, c'est donc toujours par intérêt qu'elle agit. Elle ne fera jamais un acte de bravoure si elle sait qu'il n'y a pas au moins un témoin dans les parages. En effet, elle a tellement besoin d'amour et de reconnaissance qu'elle fera en sorte qu'on puisse connaître ce qu'elle a fait. Elle sauvera une personne avec plaisir, mais si cette dernière n'est pas reconnaissante, elle le prendra mal. Ce qu'elle demande, c'est juste un peu d'affection. Ce qu'elle recherche par-dessus tout, c'est d'être appréciée, aimée et protégée. Et elle met tout en œuvre pour y parvenir. Elle a l'impression d'être une criminelle dans les yeux des gens comme elle peut paraître fascinante pour certains. Ce qui est troublant pour les gens, mais aussi pour elle. Elle ne sait jamais comment il faut réagir face à une telle attitude. Elle possède un charme et un charisme enivrant, attirant les personnes bien malgré elle. Sûrement parce qu'elle est une jeune femme très intelligente, elle impose le respect et parfois la crainte. Ce qui fait qu'elle a un grand ascendant sur autrui. Les pensées de la belle sont ordinairement subjectives. Il est toujours malaisé de la raisonner, encore moins de la convaincre par la logique. Mais on peut l'avoir au sentiment ou par la flatterie.
Elle est une femme passionnée et passionnante, emmenant n'importe qui voudra bien partir avec elle, tout cela dans un tourbillon de feu et d'étincelles. Elle n'aime pas que la vie soit morne et routinière. Elle apprécie les voyages et les découvertes qui ont l'attrait de l'inconnu. Même si elle possède un calme olympien, elle peut se montrer impatiente.
Elle a besoin de sécurité - même si elle ne le dit pas - et sans amour, elle est perdue et est capable de se démotiver de tout et de se montrer dure. Tombant petit-à-petit vers le côté plus sombre de sa personnalité.
Mais contrairement aux autres, elle apprécie cette part plus discrète de sa personnalité, même si elle lui fait peur. Une partie d'elle qu'elle évite de montrer. Non pas par honte, mais parce qu'elle n'a pas envie qu'on sache qui elle est dans son intégralité. Cela est dû à sa nature discrète. Elle préfère le garder pour elle, l'entretenir, quitte à perdre pied un jour et que l'obscurité qui entache son âme puisse prendre le dessus, la dévorer de toute part. Le manque de reconnaissance, sa nature complexe et torturée peuvent la pousser à faire le mal. Il est impossible pour elle de vous décrire comment elle est. Il lui arrive parfois que la maladie, la faiblesse, le malheur, la tristesse des gens ne l'atteignent pas. Elle n'éprouve aucun remord, aucune pitié, aucune compassion. Etrange, n'est-ce pas? Il y a des moments où elle se détache de tout, sans raison. Son calme devient rapidement angoissant. Elle devient froide. C'est un état qu'elle ne contrôle pas, souvent enclenché par la tristesse qu'elle ressent. Ce qui la rend dure, glaciale envers ceux qui lui ont fait du mal. Elle est donc très rancunière! Un trait de caractère qui lui bouffe la vie parce qu'elle tiendra une haine tenace envers la personne en question. Ce qui l'intrigue en elle, c'est même en étant courageuse, il lui arrive parfois de se comporter "lâchement". Le terme n'est pas tout à fait exacte, c'est seulement qu'elle n'interviendra pas si une personne est en danger, elle laissera faire. Elle la regardera se débattre seule, s'enfoncer doucement dans ses propres problèmes. Elle n'aura aucune réaction, hormis celle de ne pas intervenir. Cruelle? Folle? Sûrement, elle n'en sait rien. Elle n'arrive pas à comprendre pourquoi il lui arrive d'être aussi monstrueuse. Ce qui fait qu'elle peut être une personne dangereuse. Il n'est pas donc difficile de comprendre qu'elle pourrait - avec une certaine facilité - traverser le miroir pour se retrouver de l'autre côté. Pour être clair, faire le mal. Quoiqu'elle ne le fait pas intentionnellement, ce sont principalement ses sentiments, ce qu'elle ressent qui la pousse à agir ainsi. Elle laisse donc le mal se propager et c'est son problème. Quand elle est dans cet état second, elle ne fait rien pour empêcher le monde de souffrir, elle laisse faire et assiste à ce spectacle, parfois avec jubilation. Schizophrène? Double personnalité? Non, rien à voir. Dans un cri étouffé, elle ne demande que de l'aide et d'être aimé.
Satine est donc perdue et est capable de se démotiver de tout, en proie à ses démons. Quels sont les gens qui pourront la comprendre ? |
Histoire |
04 janvier - Seattle.
J'étouffe, j'ai peur, je me sens étriquée dans cette putain de salle d'attente. Je le sens, je devrais lui dire adieu. Pourquoi ai-je fait cela ? Pourquoi de telles vils intentions ? Me laisser faire à jamais, telle aurait été cette destiné, mais au moins prêt de mon enfant. Je vais devoir l'abandonner, le laisser entre les mains de l'état, autant offrir mon âme au diable sur un plateau d'argent. Il le savait, il savait ce que j'avais en tête, il savait qu'une fois rage montée, je n'en ferais qu'une bouchée, de lui et de sa mentalité de merde. Il me fait peur, il m'effraie encore, mais pourtant tout était fait, j'avais tout préparé, le crime parfait. Je sens des regards percer sur moi, derrière cette vitre de verre, de là je ne peux nullement les voir. Mon regard fixe je ne sais quoi, sachant pertinemment que je n'étais point seule. Il s'en serait pris à elle, il l'aurait malmené si je l'aurais laissé faire, si je ne l'aurais nullement fait taire. Je veux pas, je peux pas plutôt crever, je voulais pas la quitter, pas ma fille. Je me sens peu à peu sombrer dans cette folie, alors que j'attends ces putains de policiers, attendant le jugement qui allait m’assassiner davantage. Prier ne servait à rien, j'allais dans un endroit où Dieu perdrait ma trace, à tout jamais.
Cinq ans plus tard.
23 juin - Seattle.
Les portes s'ouvrent, les gardes me rendent ma liberté. J'ai pris cinq ans, cinq ans d'enfermement psychiatrique. J'ai commis l'irréparable, j'ai tué mon propre père. Étrangement, je ne ressens rien, rien mis-à-part ce vide, je n'ai plus d'âme. Personne n'est là à ma sortie, je suis seule face au monde, face à cette vie, à cette immensité. Je n'ai pas peur, je n'ai plus peur. J'ai comme l'impression d'être bouffée de l'intérieur, de ne plus être moi-même. Je voyais défiler ma vie comme si je l'avais déjà vécu, qu'une répétition de conneries, de déboires, de malveillance d'autrui. J'ai été qualifiée de désaxée, de folle. L'on m'a accusé de tous les maux, alors que je n'ai fait que mon devoir, je devais le faire. Enfant bafouée, enfant souillée, violée, rien ne peut désormais m'atteindre sauf ma fille. Elle n'avait que sept ans lorsque je l'avais quitté, lorsque je l'avais laissé entre les mains d'une assistante sociale qui m'avait promis qu'elle ne manquerait de rien. Un nouveau combat était ouvert, j'allais devoir me battre pour la récupérer. Je sortais d'un asile psychiatrique, je sortais de l'antre du désespoir, de la folie, mais j'aimais mon enfant, mes agissements, aussi cruels soient-ils n'ont été que pour sa sécurité.
Les jours, les semaines, les mois ont passé depuis ma sortie. Mon avocat m'a clairement fait comprendre que j'avais tort d'espérer, que j'étais qualifiée de dangereuse pour la société et que par conséquent, ma fille de treize ans allait devoir évoluer dans une famille d'accueil, loin de sa génitrice. Cela ne me démontait en aucun cas, je me battrais jusqu'au bout, bien que cela demeure cause perdue. J'étais seule face à ce monde, face à tous les vices humains, mais l'amour de mon fille était bien trop grand, oui, bien trop grand pour que je les laisse me la prendre, me l'enlever à jamais. Pour montrer ma bonne foi, j'avais donc décidé de reprendre mes études, de travailler pour pouvoir me réinsérer dans cette société, beaucoup trop hypocrite à mon goût. J'étais prête à tout, à vendre mon âme au diable. Six ans, six ans maintenant que je ne l'avais plus vu, six ans que je n'avais plus de nouvelles. Aujourd'hui est le jour de son anniversaire, le 23 juin. Je lui ai écrit une lettre et lui a acheté un cadeau, qui ne lui parviendra probablement jamais. Sa nouvelle famille voulait m'effacer, qu'elle m’oublie, mais j'étais là et je le resterais, pour elle.
Six ans plus tard.
23 juin - Quelque part entre Seattle et Vancouver.
Après six ans de lutte, six ans pour prouver que j'étais apte. Aujourd'hui, elle a dix-neuf ans. J'ai loupé toute son enfance. Mais, qu'importe. Je veux qu'elle sache que j'existe. Je veux qu'elle voit sa mère. Si elle refuse de me rencontrer, je crois que je toucherais véritablement le fond. Mais, ce sera sa désicion et quelle quelle soit, je la respecterais. Me voilà en route pour Vancouver, là où elle a vécue pendant tout ce temps, ça me fait mal de ne rien connaître de la ville. Mon enfant en sait plus que moi à ce sujet... Mais je me console en imaginant qu'elle à grandit, que... peut-être qu'elle me ressemble. Mais ce n'est qu'une façade, car, même si physiquement elle me ressemblerait, elle aurait le même caractère que ces gens, l'éducation qu'ils lui auraient donné, celle que jamais je n'aurais pût lui offrir. Apparemment, elle à vécue dans une famille aisée, dont les parents-adoptifs serait tout deux professeurs.
Quatres heures plus tard. - Vancouver.
Me voilà enfin garée, devant la maison, qui, force m'est de reconnaître, est très jolie. Après un rapide coup d'oeil dans le rétroviseur, je sors, cadeau sous le bras. Le même que celui que je lui ai envoyé lors de ses treize ans. Le même qu'on m'avait renvoyé par la poste la même semaine. Je sonne. J'attends alors que l'impatience me gagne de plus en plus et que je balance mon poids sur une jambe puis sur l'autre afin de ne pas sauter de joie en entendant quelqu'un venir ouvrir.
A ma plus grande surprise, c'est un agent de police qui me laisse entrer, l'air grave. Je pénètre alors dans la cuisine, où je vois les deux personnes que je haïssais le plus au monde. Ceux qui m'avaient enlevé mon enfant. Ceux qu'elle appelait papa et maman. Ils sont assis, la femme pleure toutes les larmes de son corps tandis que son époux tente de la consoler et expliquer en même temps quelque chose à un autre policier qui, carnet en main, écrit ce qu'il dit.
Une demi-heure plus tard. - Vancouver.
Je ne vois plus rien. Je n'entends plus rien. Ce n'est pas possible. Je ne le permettrais pas. Non... Ma petite fille, comment as-t-elle pût faire cela. Comment ? Pourquoi ? L'annonce tombe comme une épée de damoclès qui venait de me trancher la gorge.
- Madame, toutes mes condoléances, avait dit le premier agent, celui qui avait ouvert la porte.
Me revoilà dans la voiture, le poing en sang après avoir tapé dans la vitre. Désormais, des bouts de verre jonchaient sur le siège avant. Je sais où je vais. Je sais ce que je vais faire. Je n'ai plus peur. Plus maintenant. Je me gare près du pont et j'ouvre délicatement le paquet cadeau que j'aurais dût lui offrir. C'était un lapin en peluche. Pas un ours. Petite, elle avait toujours préféré les lapins, elle avait peur des ours. Je le sors et le sert de toutes mes forces. Puis, dans un dernier élan de désespoir, j'appuis sur l'accélérateur tandis que ma vue devient floue. Le véhicule tombe dans l'eau et moi, je rejoins ma fille... au fond de l'océan. Elle était morte il y a trois jours. Pourquoi s'était-elle noyé ? Pourquoi as t-elle coulé... Suicide ? Meurtre ? Accident ? Personne ne le sait et personne ne le saura jamais.
Satine, ma petite fille... Je t'aime et je serais toujours avec toi.
|
En profondeur |
Peu de temps après sa mort se fût l'arrivée des sentinelles. Avant cela, la jeune femme continuait ses activités humaines. Refusant la réalité. Refusant de voir ce qu'il se passe sous ses yeux : Personne ne la vois, personne ne l'entend. Mais après son arrivée à l'académie, Satine fût bien obligée de s'accommoder de sa nouvelle condition. Qu'apprend-elle aux nécromanciens ? Si ce n'est la façon de voir le monde avec ses phrases philosophiques, les arts. Oui, la belle est très douée en dessin, allant de la simple esquisse jusqu'aux plus grandes fresques. |
Dernière édition par Ozéra Satine le Dim 29 Juil - 9:19, édité 14 fois |
|