KANG IL WOO

NOM : Kang

PRENOM(s) : Il Woo

AGE : 22 ans

DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 23 Mars 1989, Andong

NATIONALITE : Coréenne

GROUPE : 사기꾼 - Sagikkun

ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle

BRANCHE ENSEIGNEE : /

ANNEE SCOLAIRE : 1ère année

SECTION : Sports

TALENT : /

ANNEE FANTÔME : /

« Pour me comprendre, il faudrait savoir qui je suis. Pour me comprendre, il faudrait connaître ma vie (...) » a dit un jour Confucius. Ou un de ses contemporains, peu importe. L’idée est là. Parce qu’il est facile de dresser un tableau selon les opinions des uns et des autres : chacun avec un pinceau, une couleur, choisit sa ligne de direction et s’installe, s’empare de l’espace, s’intensifie, se prolonge. Jusqu’à ce que la toile ne soit plus assez grande pour exprimer le ressenti des artistes. Je suis tout ce que les autres penseront de moi, avec abondance et parcimonie. Je suis, pour la marchande du coin de la rue, le gamin chapardeur qu’elle a vu grandir, apprécie pour sa maladresse de petit garçon et rabroue pour toutes les pommes qu’elle ne vendra jamais. Je suis, pour l’institutrice du village voisin, un véritable fauteur de troubles constamment à l’affut des règles à transgresser, toujours en marge de mes camarades dès qu’il s’agit des chiffres et plus souvent le nez en l’air que dans les bouquins. Je suis, pour Hwang Yoon Shik et Park Tae Min, un pote comme on n’en croise pas tous les jours, d’une loyauté inébranlable -à condition qu’on ne parle pas de sa sœur-, partant pour les quatre-cent coups et autres dangereuses mésaventures. Je suis, pour le patron du bar Seven Seas, un saisonnier prêt à faire des heures supplémentaires comme des rabais à ses amis. Je suis, pour le garagiste du quartier sud, une nuisance qu’il faut exterminer à coups de balais, simplement parce que je refuse qu’il vende sa vieille Chevrolet à quelqu’un d’autre. Je suis le meilleur comme le pire, question de points de vue. Après tout, le monde se dépeint différemment selon les yeux à travers lesquels on le regarde, n’est-ce pas ? Et les seuls qui m’intéressent sont ceux d’une personne disparue. Néanmoins, je reste un condensé de tous ces univers. A la fois bon, brute et truand, je suis avant tout quelqu’un de droit, qui ne manque pas de suivre ses principes et s’ouvre volontiers à de nouvelles perspectives. J’ai le sens des initiatives, le goût du risque et une fâcheuse tendance à jouer des poings. Je ne change pas ma façon de faire selon les individus, ce sont eux qui me poussent à réagir de telle ou telle manière. Je suis rustre, pathétiquement maladroit et anormalement sociable -dans le sens bizarre parce qu’involontaire, vous voyez ?-. Je ne prétends pas tout savoir et déteste ceux qui en sont persuadés. J’ai pour habitude d’être prudent, si ce n’est méfiant envers les autres. Je ne supporte pas les manipulateurs invétérés…ce qui ne m’empêche pas d’en être un. Je vous avais prévenu : je suis tout et son contraire. Un mélange hétérogène incontrôlable, versatile, adepte de la stratégie du « foncer dans le tas et poser les questions ensuite, si l’état des cadavres le permettent ». Je suis simple, pas nécessairement insaisissable mais seulement imperméables aux questions trop personnelles. A vous de voir si ça vaut le coup de tenter le diable…

Né dans la province d’Andong, j’ai grandi au sein d’une famille modeste et proche des valeurs traditionnelles. Mon père, comme son père avant lui et son arrière-grand-père, travaillait la terre et cultivait quelques hectares achetés au compte-gouttes, quand la récolte le permettait. Ma mère élevait des animaux pour ensuite les vendre et bénéficier ainsi d’une ressource supplémentaire pour notre foyer. Ce genre de schéma était récurrent dans la région et personne ne semblait savoir que nous avions changé de siècle. Que l’avenir ne se trouvait plus aux champs mais à la ville. C’était comme si le temps s’était arrêté et bien que la tranquillité des environs était enviée par de nombreux citadins, nous n’en pouvions plus. Ma sœur, Yoon Ah, était la première à rêver d’évasion, de grands buildings et de boutiques à perte de vue. Le seul commerce dont nous disposions était à une dizaine de kilomètres en vélo et le choix qu’il proposait, si on pouvait l’appeler ainsi, se résumait à deux-trois bouts de tissus fades et sans artifice. Autant dire le comble de l’horreur pour une adolescente pleine de fantaisies dans la tête. Elle collectionnait les magazines, s’imaginait à la place de ces filles habillées par les créateurs du monde entier et me bourrait le crâne d’un futur somptueux dans lequel ce serait elle qu’on verrait en première page. Elle ne se prenait pas pour quelqu’un d’autre et se contenter de fantasmer un avenir idéal. Avenir que nous partagerions…parce qu’il fallait bien un larbin pour s’occuper de ses affaires ! Je ne demandais pas mieux, au fond. Je l’aimais pour sa simplicité, sa folie contagieuse et son univers coloré. J’étais aussi plein d’ambitions : je voulais voyager, découvrir et apprendre. Je ne pourrais pas rester pour toujours avec elle, c’était un fait. Nous allions indubitablement, à un moment ou un autre, nous séparer et elle se mettait à pleurer à chaudes larmes dès que j’abordais le sujet. Mon père disait que j’étais le seul fautif. Que je n’aurais pas dû la protéger au point d’être possessif. C’était cependant plus fort que moi et je n’y pouvais désormais plus rien. J’aurais dû m’éloigner, prendre mes distances, retrouver la place d’un grand frère quelconque. J’aurais dû. Et maintenant je ne peux que regretter…et pleurer la mort de celle qui était devenue le centre de mon existence. Tout est arrivé si vite que je n’ai pas même eu le temps de comprendre. Un poids lourd qui tente d’éviter une collision avec un véhicule et qui ne voit pas la jeune fille à bicyclette. Elle voulait seulement quelques rubans pour parfaire sa collection. Juste des rubans… Je ne me suis jamais résigné à l’abandonner. J’ai refusé sa mort et je n’en suis toujours pas convaincu. Je sais qu’elle est encore là, présente. Je ne peux pas la voir mais je la sens, si proche. C’est une frustration continue qui m’obsède et me ronge depuis plus d’un an… Tellement que j’ai fini par quitter ma famille. J’ai suivi la voie qu’elle voulait prendre, espérant qu’à travers moi elle pourrait réaliser ses souhaits…mais je me disais que c’était impossible. Que je perdais la raison. Jusqu’à ce que je me rende compte que je n’étais pas le seul dans ce cas. Qu’il y en avait d’autres. Et Yulyeong m’a ouvert ses portes…alors me voilà. Au sein de ces murs. Même si je ne sais pas encore où cela va me mener, j’espère simplement pouvoir retrouver Yoon Ah. Quoique cela puisse m’en coûter.

Je n’ai jamais cru aux histoires de fantômes. A ces esprits qui hantent les vivants parce qu’ils sont meurtris ou tout simplement incapables de rejoindre la lumière. La possibilité qu’il y ait une once de vérité dans ces récits est aussi proche de zéro que le chiffre lui-même. Pourtant…Yoon Ah est ici. Avec moi. Constamment. Je sens sa présence aussi sûrement que si elle était toujours à mes côtés. Ce n’est pas un fantasme, une chimère ou une quelconque hallucination, bien que je l’aie imaginé à une époque. Je sais que je ne suis pas fou, que je ne suis pas le seul dans ce cas-là et Yulyeong est là pour me le prouver.

VALIDATION

En voilà, un jeune homme intéressant ! Tout es ok l'ami =D

Oh, cher membre de Yulyeong, par les pouvoirs qui me sont conférés, je te valide ! Tu peux dès à présent te chercher un camarade de rp, faire ta fiche de liens, ta chambre secrète ! Mais surtout, amuse-toi parmi nous, c'est le but !

Mais avant de partir, je vais te donner un lien magique où tu pourras faire toutes tes demandes diverses, si si, je suis trop gentil ! C'est ici !