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| Tick Tock, goes the clock ✩ Eun Gyo~ | |
| Auteur | Message |
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Im Eun Gyo
Messages : 44
Points : 4548
Age : 18 ans
Autres : 1ère Année - Sciences (Sciences Naturelles).
| Sujet: Tick Tock, goes the clock ✩ Eun Gyo~ Dim 1 Juil - 3:16 | |
| IM EUN GYO |
AGE : Il change sans arrêt =p FRÉQUENCE DE RP : Je prend jusqu'à 4 RP, et je répond en moyenne... Tous les jours ? Maximum tous les deux jours ♥
FRÉQUENCE DE CONNEXION : 12h/24 =p
AVATAR : Jeong Seo Yeong-ssi ♥
| NOM : Im
PRENOM(s) : Eun Gyo
AGE : 18 ans tout juste
DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 21 juin 1994 à Pyongyang, Corée du Nord
NATIONALITÉ : Nord-Coréenne
GROUPE : Saggikuns
ORIENTATION SEXUELLE : ... Sexe ? C'est quoi ? La notion d'Euni sur le sujet en est encore au stade 'Prince Charmant'
ANNÉE SCOLAIRE : 1ère année
SECTION : Sciences |
Caractère |
Naïve – rêveuse – bizarre – curieuse – adepte de l'humour noir – innocente – mignonne – tête en l'air – fait semblant d'être idiote – enfantine – affectueuse - sensible – pudique – maladroite – miss catastrophe – peureuse, mais pas des fantômes – méthodique – artiste – bordélique – loyale – douce – malicieuse – têtue – fragile – gourmande – incapable de dire non – empathique – manipulable
S'il y a bien une chose sur laquelle tout le monde tombe d'accord, c'est qu'Eun Gyo est une fille bizarre. Assez pour être martyrisée, ignorée, évitée. On pourrait croire que ça la dérange, mais même pas. Il faut dire aussi que la coréenne évolue dans son petit monde, alors ce que les gens ennuyants du monde réel peuvent bien dire et penser ne la touche pas vraiment. A choisir, elle préfère de loin faire la discussion avec ses peluches skull, dont elle fait collection, que de partager ne serait-ce qu'un pour cent de ses pensées avec quiconque. A force, les gens se sont fait à l'idée qu'elle n'avait pas grand chose dans la tête, et ça lui convient très bien – on entend bien plus de choses intéressantes quand personne ne se méfie. Ce n'est pas faute de participer quand on consent à sa présence, les questions formant plus des trois quart de sa conversation, mais elle cultive avec soin l'impression donnée de ne rien comprendre à ce qu'on lui dit, quand elle n'y prête pas simplement aucune attention. La vérité est pourtant bien différente. La jeune fille s'intéresse à tout, entend tout, mémorise tout, comprend tout. Une véritable curiosité maladive qui, sans mentir, l'entraine toujours dans des histoires catastrophiques. Si elle ne s'en vante guère devant ses camarades, il en est tout autre quand elle se retrouve à parler toute seule. Un peu égocentrique sur les bords quand on la laisse faire, ce bout de femme aime mettre le doute dans les esprits en faisant toujours le contraire de ce qu'on attend d'elle et éprouve une certaine fierté à y parvenir. Cependant, pauvres fous ! Ne vous aventurez surtout pas à lui dire qu'elle se trompe. Têtue comme elle l'est, la demoiselle pourrait fort bien positionner ses lunettes sur son nez mutin pour débuter un cours vous démontrant, par A+B, qu'elle a toujours raison, même quand elle a tort. Avec son esprit d'analyse et sa méthodologie presque parfaite, cette contrariante petite chose serait bien capable de vous convaincre que vous êtes un âne.
D'un autre côté, penser que son génie naturel fait toute sa personnalité serait une grossière erreur. Si Eunie a toujours le nez plongé dans les bouquins les plus épais possible, c'est avant tout parce que c'est une rêveuse indécrottable qui, summum du ridicule, croit encore au Prince Charmant. Et pas seulement à ça, en fait. Les vampires sont obligatoirement parmi nous, les loup-garous n'attendent qu'un instant d'inattention pour nous croquer, un chat noir qui traverse la rue est un signe de malheur, les sorcières se promènent toujours sur leur balais à Halloween, certaines personnes peuvent lire dans les esprits... Et les fantômes, ah, les fantômes ! Depuis qu'on lui a confirmé leur existence, c'est tout un programme d'étude qui s'est formé dans sa tête. Autant dire qu'Eun Gyo est superstitieuse... Et désespérément crédule. Pour quelqu'un qui se révèle incapable de proférer le moindre mensonge, il est difficile de prendre conscience que les autres peuvent toujours raconter des histoires rien que pour la faire marcher. Courir serait un meilleur terme, d'ailleurs. Sa générosité la perdra car la belle est totalement incapable de dire non, ce qui revient à la même chose que de dire qu'elle est incapable de se défendre. Grande froussarde devant l'éternel malgré son amour immodéré pour l'inconnu et le surnaturel, la jeune fille a une peur panique du noir – principalement parce que ses yeux ne s'adaptent pas à la pénombre -, craint tout ce qui ressemble de près ou de loin à un insecte, et passe son temps à crier au diable au moindre frôlement dont on ne l'aurait pas mise au courant au préalable. D'une certaine façon, il est heureux de savoir que sa réputation de poissarde ait fini par l'éloigner de toute vie sociale. Se prendre les murs ? Facile. Renverser un pot de peinture sur quelqu'un ? Jouable. Marcher sur les pieds de la personne la moins sympathique de l'école ? Aucun problème. Déchirer ses vêtements, tomber dans un trou, dire la seule chose à ne pas dire, c'est toujours pour elle. D'une maladresse assez incroyable pour qui ne l'a pas vue en action, on se sort rarement d'une relation avec elle sans avoir récolté au préalable quelques bleus.
Pour qui déciderait d'insister, la coréenne se révèle pourtant être relativement fréquentable et, mignonne à sa façon, elle se révèle assez affectueuse. Pas vraiment tactile cependant, principalement du fait d'une pudeur ici poussée dans ses retranchements, elle n'en demeure pas moins douce et réconfortante quand elle le veut bien. Très empathique, elle se montre un peu trop sensible dans ses émotions et sa façon de réagir, montrant de fait combien elle serait facile à briser, mais on peut néanmoins supposer que de là vient sa loyauté aveugle envers les quelques personnes réussissant à briser sa coquille d'apparente timidité relationnelle. D'une nature gourmande, vous la croiserez jamais sans une sucette à la bouche ou un paquet de bonbons dans les mains, avouant innocemment qu'elle ne prend jamais un gramme alors qu'elle ne pratique pas vraiment de sport. Résolument cérébrale, vous la retrouverez plus facilement en train de jouer du piano ou à faire le portrait de quelqu'un qu'en train de s'acharner sur un terrain de basket – autant dire que ça explique, pour beaucoup, son côté bordélique. Qui dit artiste dit nonchalance et manque d'attention. Sans affirmer que c'est le cas pour tous, Eun Gyo fait visiblement partie de cette catégorie de personnes qui en étant entourées de bazar parviennent encore à dire que c'est du bordel organisé et qu'elles savent parfaitement où retrouver leurs affaires.
Vous vous en doutez, si certaines des choses citées pourraient éventuellement contribuer à sa solitude, ce n'est pourtant pas sa tendance à faire des farces uniquement drôles pour elle qui l'ont mises au ban de la société. Tout d'abord, la ghostbuster en herbe est une grande joueuse, et par-là on entend de jeux vidéos. Quelqu'un a dit geekette ? Inutile de rire, il suffit de voir toutes les figurines de ses personnages préférés pour vite déchanter et comprendre qu'elle voue une véritable passion à ce domaine. Encore que ça pourrait ne pas être aussi dérangeant si il ne s'était pas s'agit des jeux... Angoissants. Curieux pour une peureuse pareille, mais elle voue une admiration sans borne à tout ce qui est sombre, effrayant, bizarre. Les films d'horreur, ses skulls, les objets en forme de crânes, les histoires de fantômes, la couleur noire, tout y passe, contribuant à en faire une adepte inconditionnelle de l'humour noir, ce qui, il faut l'avouer, passe rarement bien en société. C'est définitivement une chose à ne pas oublier quand on décide de la fréquenter : Euni est une fausse asociale bégayante, à la fois paradoxale et définitivement étrange. |
Histoire |
La Reine est morte, vive la Reine ! L'histoire d'Eun Gyo est, tout comme le personnage, étrange. Incomplète. Il suffit d'essayer de réunir les fragments pour se rendre compte qu'on fréquente un casse-tête historique, sinon un véritable puzzle. Une chose au moins reste sûre : la petite poupée est née en Corée du Nord, d'un chef militaire plusieurs fois décoré et d'une célèbre pianiste dont le seul défaut était de venir du Sud. C'est dans le cadre du scandale qui éclata au sujet du couple formé par ses parents qu'on parla d'elle pour la première fois, en première page d'un journal dont la place aujourd'hui est au fond d'un tiroir poussiéreux. Une simple ligne, tout en bas de l'article, pour laisser entendre qu'ils n'avaient honte de rien. Et cependant, la venue au monde de la coréenne aurait pu être le plus bel événement du monde si elle n'avait provoqué le décès d'Im Mi Ae. – Appa... Pourquoi je vois Omma que dans mes rêves ? » Ne restait alors qu'un seul homme pour ressentir la douleur de la perte et la tristesse d'avoir la preuve de sa réalité juste sous ses yeux. Sa mère ne pouvait lui manquer; elle ne l'avait pas connue. On ne peut embrasser un souvenir. On ne peut lui parler. On ne peut le toucher ou le serrer contre soi. Les souvenirs ne peuvent aimer, et ce n'était pas un souvenir qui lui manquait, c'était une mère. Une mère qu'elle ne pourrait jamais se résoudre à oublier. C'est ainsi que Jae Hyun se remaria avec sa précédente femme, réunissant la cadette et ses cinq frères et sœurs sous le même toit. Ce fut avec bonheur que la demoiselle se plia à la fixation de sa belle-mère en participant – et gagnant – des concours de beauté pour enfant, et son entrée à la maternelle ne fit que lustrer un peu plus leur image de famille parfaite quand elle passa plusieurs classes d'un coup. La petite tête savait après tout déjà lire et écrire dans deux langues alors que ses camarades n'en étaient qu'aux tâtonnements. Mise à l'écart des rumeurs d'espionnage au sujet de sa mère et de la médiatisation dont elle avait fait l'objet peu après sa naissance, elle grandit sans s'inquiéter de rien, sans se poser la moindre question. Malheureusement, le déroulement des choses vint donner raison à ceux qui, dans l'ombre, chuchotaient qu'une telle perfection apparente serait un jour salie par l'hérédité. A l'Oubli je ne peux me résoudre. C'est à l'âge de neuf ans qu'Eun Gyo vécu son tout premier enlèvement. A en croire la première page du journal qui relata les évènements, ça n'en était qu'un parmi tant d'autres, motivé par la richesse et l'influence de la famille Im. En réalité pourtant, aucune rançon ne fut demandée, et l'enfant fut retrouvée errant sur une route de campagne près d'un mois plus tard sans que personne soit capable de dire ce qui lui était arrivé... Pas même elle. Des images floues se bousculaient, mais la fillette resta longtemps incapable de mettre des mots dessus – il lui fallu deux ans et quelques enlèvements plus classiques avant de se souvenir. – Il y avait un homme. Hé ? … Omma ! Omma aussi était là. Je l'ai vue, je vous jure que je l'ai vue ! Ils passaient beaucoup de temps à chuchoter ensemble, je ne pouvais rien entendre. J'ai été attachée les premiers jours, mais ils ont fini par détacher mes liens après m'avoir emmenée dans une chambre d'enfant. » De sa propre bouche, elle témoigna qu'aucun mal ne lui avait été fait. Au contraire, sa mère avait passé énormément de temps auprès d'elle, lui parlant, la rassurant, jouant à ses côtés, lui racontant des histoires. De temps à autre, l'inconnu venait les rejoindre et les cachoteries recommençaient, ne manquant jamais l'occasion de mettre la défunte dans des rages noires dont résultaient plusieurs jours d'absence. L'une d'entre elles, la plus violente de toutes, provoqua la fin de cette étrange cohabitation, Mi Ae ayant poussé sa fille à s'enfuir assez loin que pour être incapable de ramener quiconque sur les lieux de sa détention. Ce fut suite à cette annonce, qui fit une fois de plus la une des journaux, qu'Euni fut jugée schizophrène et se renferma dans son propre monde, ne sortant de sa chambre que lorsque ça s'avérait nécessaire. Inquiet de la santé mentale de sa plus jeune fille, son père fit venir à domicile de nombreux précepteurs qui, tout en s'accordant sur l'intelligence acérée de la coréenne, ne furent pas capable de durer plus de quelques mois à chaque fois. Refusant de fréquenter d'autres enfants, jusqu'à ses frères et sœurs qui eurent tôt fait de la considérer comme folle, elle développa une curiosité morbide pour les légendes sur les fantômes et un intérêt considérable pour tout ce qui touchait de près ou de loin au monde surnaturel. Ce ne fut qu'à ses treize ans que sa belle-mère décida d'intervenir en glissant les bons mots à l'oreille du paternel. Peux-tu prendre l'horizon pour les bornes du monde ? Lorsque son père l'emmena voir la zone démilitarisée qui séparait la Corée en deux, pour la dernière fois de sa vie, l'adolescente n'eut qu'une seule question aux lèvres. Si des gens étaient morts ici. Le cœur brisé au seul intérêt que l'enfant manifestait depuis qu'elle était persuadée d'avoir rencontré sa mère, ce dernier distribua ses ordres afin d'être autorisé à franchir la moitié du terrain avec elle. Une marche forcée d'un kilomètre qui fut observée par plus d'un million de soldats avant qu'un militaire de l'autre camp se présente au centre de leur monde. C'est là qu'il posa les mains sur ses épaules et planta son regard dans le sien pour la première fois depuis l'enlèvement, scrutant jusqu'au plus profond de son âme à la recherche d'une réponse qui ne viendrait jamais. – Appa. Je ne suis ni du Nord, ni du Sud. Alors où est ma place ? » A la fois des deux, et à la fois d'aucun. Peu importe de quel côté de la frontière elle devrait se tenir, il y aurait toujours des gens pour estimer qu'elle n'avait rien à y faire. Sa fausse mère le lui avait fait comprendre avant de partir, comme elle lui avait fait comprendre bien d'autres choses dont elle ne pourrait jamais parler avec l'homme qui lui avait offert la vie. Certaines rassurantes, d'autres aussi froides qu'un coup de couteau entre les côtes. Ce jour-là, son père ne lui répondit pas. Il n'y eut entre eux qu'un triste échange de sourires avant qu'il ne lui tourne le dos, ne lui laissant qu'une silhouette éloignée comme dernier souvenir. Un de plus à entreposer dans un coin de sa mémoire. Elle avait conscience pourtant que personne dans son entourage ne la croyait et que l'image qu'elle renvoyait était mauvaise pour la réputation familiale, bien qu'incapable de se départir de la certitude de ne pas s'être trompée de personne durant ce mois étrange et merveilleux qu'elle avait passé en compagnie d'une morte et de son compagnon vivant. C'est de cette façon qu'Eun Gyo pénétra sur le territoire de Corée du Sud, escortée puis élevée par la famille Sang. A en croire ce qu'on lui disait, son père et son père adoptif s'étaient rencontrés dans leur enfance avant d'être séparés par la guerre, sa politique et ses intrigues. Malgré ça, ils s'étaient sauvés la vie un nombre de fois assez conséquent pour que les dettes survivent à travers les années, et c'était pour cette raison que cet homme avait accepté de la recevoir sous son toit. Les premiers mois, découragée, l'enfant avait écrit son nouveau nom de famille partout où elle trouvait de la place. Sang Eun Gyo. Sur les murs de sa chambre. S-A-N-G. Dans la buée d'une fenêtre. Sang ? Sur les pavés de la cour. S.a.n.g... Puis vint une nouvelle période de soleil dans sa vie lorsque son nouveau père parvint à la faire sortir pour la première fois, puis la poussa à reprendre ses études – au même niveau que les autres, avait-il dit, parce que si elle n'avait rien à apprendre intellectuellement, ce n'était pas le cas émotionnellement. Quand mon monde devient le monde des autres. Bien qu'opposée à ceux de son âge au point d'être considérée comme une bête de foire capable de pratiquer la magie noire, la jeune fille avait laissé ses regrets de côté avec bon nombre de souvenirs. Ses collections morbides avaient de quoi éloigner ses parents de sa chambre, mais elle ne s'en souciait pas, ne voyant pas le mal de s'éclairer à la bougie ni celui de posséder un lit à l'apparence de cercueil. Quand les personnes de sont âge trouvaient amusant de sortir au karaoké, elle ne se souciait toujours que du dernier film d'horreur sorti au cinéma et se riait des effets sanglants autant que de la cervelle étalée sur tous les plans. Seuls les personnes vivantes, présentes en chair et en os, l'effrayaient, quand elles ne lui semblaient pas tout simplement inintéressantes. Personne n'y voyait grand chose à redire puisqu'elle n'avait aucune réputation à sauvegarder et que son humeur ne semblait en aucun cas dépressive – tout au plus pouvait-on y voir une fille un peu trop timide qui croyait encore au contes de fées. Encore que dans son cas, être régulièrement raccompagnée par la police pour effraction mineure dans des bâtiments en ruines, prétendant qu'elle y faisait des recherches pour la science, rendait ses histoires un peu plus inquiétantes que la moyenne. Mais même les hommes de loi avaient l'habitude de la voir trainer n'importe où la nuit, aussi personne ne s'inquiétait réellement puisqu'elle était très loin de tourner mal. Le plus dangereux, dans son cas, était sa propension à toujours aller dans les coins les plus décrépis pour en ressortir couverte de bleus, quand elle ne s'y cassait rien. C'était une belle journée de printemps. D'ici quelques mois, la blondinette allait avoir dix-huit ans. L'âge de tous les possibles. Assurée de la venue de son père pour son anniversaire, la tête dans les nuages, Euni avait percuté un inconnu avant même de prendre conscience de sa présence – la première chose qui lui vint à l'esprit en relevant la tête vers lui, c'est que le courant d'air qui avait accompagné le mouvement était vraiment glacial malgré la température ambiante. – Mi Ae-ssi, regarde qui vient de me rentrer dedans. » L'instant suivant, un coup avait résonné contre le mur à sa gauche, la faisant bondir de frayeur. Était-ce le bruit, l'impression de déjà vu, le regard que cet homme posait sur elle ? A moins que ce fut ses paroles ? En tout cas, quelque chose fit saigner le cœur de la coréenne ce jour-là alors qu'elle regardait autour d'elle d'un air paniqué. Image vivante de l'animal piégé, son interlocuteur n'avait fait que hausser un sourcil. – Est-ce que ce serait possible que... Tu ne puisses plus la voir ? » Angoissée, la demoiselle terrifiée le regarda à nouveau et, sentant qu'il attendait une réponse, elle secoua négativement la tête. Jusque là, elle avait presque oublié. Presque oublié la raison pour laquelle le surnaturel continuait de la fasciner depuis des années. Parce qu'elle avait vu une femme qui, elle en était sûre, était sa mère. Une personne qui sans être tout à fait présente pouvait malgré tout évoluer autour d'elle, sourire, parler, rire. Un rire qu'elle ne parvenait pas à oublier, lui. Qui hantait ses nuits et la réveillait, pantelante, terrifiée à l'idée de découvrir une pièce plongée dans le noir à travers lequel elle serait incapable de distinguer quoique ce soit. Un problème qu'elle n'avait pas dans son enfance, pas avant de rencontrer l'étrange couple que formait cet homme avec ce qu'elle avait aussitôt associé à un fantôme. Ce n'était venu que plus tard, quand elle fut rentrée chez elle. Ses yeux refusaient de s'adapter, comme si ils étaient braqués sur un monde qu'elle seule pouvait voir... Ou ne pas voir, au choix. Elle avait, face à l'inconnu, la même impression d'étouffer que lorsqu'elle se retrouvait comme aveugle. Une fois qu'elle eut confirmé les soupçons de l'adulte, le vent se mit à souffler, les branches des arbres à s'entrechoquer, et si elle n'avait pas été si occupée à se retourner pour prendre la fuite, peut-être la fragile créature aurait-elle entendu des murmures affolés tout autour d'elle si elle avait encore possédé l'ombre d'un don. Et parmi eux, un plus fort que les autres. – Elle ne nous voit plus. C'est impossible. Elle devrait nous voir. » Suite à cette rencontre, la blonde devint plus frénétique encore dans ses passions. D'innocentes et sans conséquences, celles-ci devinrent sa raison de vivre, et c'est avec un sérieux déconcertant qu'elle avait annoncé à son père, quand celui-ci était enfin arrivé, qu'elle allait ramener sa véritable mère à la vie, ou qu'elle mourrait en essayant. Cette annonce fut sujette à une violente dispute durant laquelle des mots qu'elle ne pensait jamais dire sortirent, accusant celui qui l'avait abandonnée de tous les maux de la terre et rejetant jusqu'à sa main tendue lorsqu'il lui proposa de revenir vivre avec lui. Avec eux. Pas un instant elle n'y pensa. Pourtant, elle n'hésita pas un instant à lire la lettre qu'il lui avait laissée, y découvrant sans réelle surprise un message de sa belle-mère. Elles en avaient déjà parlé, et comme convenu elle lui révéla tout ce qui lui avait été caché auparavant. De ces explications écrites noir sur blanc, Euni ne retint que l'essentiel. Les fantômes existaient et il était possible qu'elle n'ait pas rêvé. Il existait une école destinée aux jeunes dotés du don de pouvoir voir ces derniers. Le monde qu'elle avait tenté d'effacer de son esprit existait, et avec lui la possibilité de réaliser au moins une partie de son rêve ambitieux. Cette femme que son père avait épousé avait fait partie de ces étudiants capables de voir et de parler aux morts. Aussi ne fut-elle pas surprise, en ressortant le lendemain, de tomber à nouveau sur le mystérieux inconnu. Si le fait de comprendre ce qu'il était n'avait pas atténué sa peur, au moins avait-elle prit conscience qu'il ne lui voulait aucun mal. C'était la raison même pour laquelle elle s'était assise sur les lieux de leur précédente rencontre, patientant jusqu'à le voir apparaître à nouveau en face d'elle, un sourcil haussé. – Dites-moi ce que je dois faire. » Aller à Yulyeong. Voilà ce qu'elle était destinée à faire. |
En profondeur |
Si Euni n'était plus très sûre d'elle au sujet des fantômes le jour de son anniversaire, il en a été tout autrement quand elle est entrée pour sa première année à Yulyeong. En fait, elle n'a pas vraiment peur d'eux. Malheureusement pour eux, c'est tout le contraire. Depuis son arrivée, la demoiselle passe son temps à essayer de communiquer avec eux, quand elle ne leur propose pas tout bonnement de faire des expériences qui, à tout le moins, la font passer pour une scientifique folle. C'est plus fort qu'elle, il faut qu'elle les touche, qu'elle leur parle, qu'elle essaye de les suivre - elle a même déjà demandé des conseils à plusieurs d'entre eux sur la meilleure méthode de mort pour s'assurer un avenir en tant qu'esprit de l'au-delà. Flippante. Cela dit, comme tous les saggikuns, elle ne les voit pas, ce qui les met à peu près à l'abri de sa folie des grandeurs et de sa naïveté congénitale à leur sujet. Certains trouvent par contre amusant de la faire tourner en bourrique étant donné qu'elle croit des choses encore plus grosses quand ça vient d'eux. Il faut dire qu'elle semble plus intéressée à l'idée de passer son temps avec les morts qu'avec les vivants et qu'elle n'a pas l'air motivée à faire le premier pas avec ces derniers. La raison pour laquelle elle a été acceptée ici ? Même elle ne la connait pas. Il se murmure juste entre fantômes qu'elle a déclenché la curiosité du Directeur à cause de son don visiblement disparu. Comme tous les 'faux-élèves', Eun Gyo a rencontré celui-ci à son entrée dans l'établissement et c'est suite à un entretien qu'elle a reçu son tatouage. Ce dernier, prenant naissance à sa hanche pour se terminer au niveau du genoux en envahissant tout le côté de sa cuisse gauche représente un dreamcatcher - un attrapeur de rêve - qui lui permet de ne jamais oublié que c'est en restant persuadée de l'existence de ces derniers qu'elle est arrivée ici. |
Dernière édition par Im Eun Gyo le Lun 2 Juil - 19:05, édité 12 fois |
| | | Ahn Seo Yoon
Messages : 252
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Age : 20 ans
Autres : 3ème année en section sport.
| Sujet: Re: Tick Tock, goes the clock ✩ Eun Gyo~ Dim 1 Juil - 8:29 | |
| Oh tiens ! Une demoiselle que je connais ! Contente de te voir nous rejoindre ♥ Bienvenue à toi sur le forum ! Si tu as des questions ou besoin d'aide n'hésite pas à contacter Mu ou moi-même ! =D
Au plaisir de pouvoir lire ta fiche ! :3 Il nous faut un lien ^^ |
| | | Baek Tae Ra
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Age : 20 ans
Autres : 3 ème Année - Droit.
| Sujet: Re: Tick Tock, goes the clock ✩ Eun Gyo~ Dim 1 Juil - 9:07 | |
| *O* Une Sagikkuns enfin je suis plus la seule fille . Toi je t'aime bien, car je ne suis plus la seule fille sagikkuns è_é . En tout cas bienvenue & bonne continuation pour ta fiche. Au passage l'avatar trop chou . ça donne envie de la câliner. |
| | | Kim Su Jin
Messages : 40
Points : 4560
Age : 19ans
Autres : 1ere année Munyeos
| Sujet: Re: Tick Tock, goes the clock ✩ Eun Gyo~ Dim 1 Juil - 11:09 | |
| Bienvenue et courage pour ta fiche!:D
Jolie avatar au fait!:) |
| | | Invité
| Sujet: Re: Tick Tock, goes the clock ✩ Eun Gyo~ Dim 1 Juil - 11:37 | |
| Bienvenue ma ptite Mi Hi ♥♥♥ hate de lire la suite de ta fiche ! je sens qu'on va bien s'amuser +w+ |
| | | Moon Jin Pyo
Messages : 163
Points : 4645
Age : 18 ans
Autres : 1ere année en arts
| Sujet: Re: Tick Tock, goes the clock ✩ Eun Gyo~ Dim 1 Juil - 11:38 | |
| Bienvenuuuue ! :) Je suis d'accord avec Tae Ra, on a envie de la câliner ** et puis je trouve qu'elle ressemble à une poupée ** Bref, bonne continuation pour ta fiche |
| | | Skinner Amanda
Messages : 61
Points : 4558
Age : 18
Autres : Première Année - Art (littéraire)
| Sujet: Re: Tick Tock, goes the clock ✩ Eun Gyo~ Dim 1 Juil - 12:16 | |
| Mon premier Bienvenue :D
Bienvenuuue ~ ♥ Fighting pour ta fiche !
Et il faut a.b.s.o.l.u.m.e.n.t un lien avec Amanda :) |
| | | Im Eun Gyo
Messages : 44
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Age : 18 ans
Autres : 1ère Année - Sciences (Sciences Naturelles).
| Sujet: Re: Tick Tock, goes the clock ✩ Eun Gyo~ Dim 1 Juil - 16:49 | |
| Seo Yoon ;; Changie ! /lui saute dessus de tout son poids plume/Love ya, évidemment que tu auras un lien, un tout beau tout joli Tee-hee, les rôles sont inversés, ce coup-ci je suis la baby scientist =p Ah, et je vais sans doute te harceler pour une question sous peu Tae Ra ;; Ne t'en fais pas Tae-Tae, on est si peu nombreuses parce que nous sommes exceptionnelles /se prend une brique/ Surtout ne te retiens pas, je suis prête à subir tous les câlins que tu jugeras nécessaire de me faire *v* Su Jin ;; Same for ya ! Da Som est juste une bombe intersidérale pas assez souvent prise Kim Jae ;; Attention, attention, bouchez-vous les oreilles... : KIMJIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII je t'aime je t'adore je te veux, tu vas devoir te montrer à la hauteur des meilleurs esprits frappeurs de tous les temps maintenant que tu m'as ramenée ici /calme, parfaitement calme/ Ne ne, tu me feras un câlin quand j'aurai fini quand même, ne ? Parce que je jure que je vais le mériter **v** /n'a pas l'air d'un petit animal de compagnie, du tout/ Jin Pyo ;; Pyo~ Pyo~, ce que j'aime ce prénom Et puis niveau poupée vivante, Ren en tiens une belle aussi; formons le duo infernal des poupées, Pyo~ et Gyo~ Amanda ;; Aww~ fière d'être ta première *v* Trop de points communs pour passer à côté : on aura un lien du tonnerre, juré craché, si je mens je vais en enfer Tee-hee, en bref en résumé, merci pour l'accueil, je vais tenter de ne pas vous décevoir *v* /retourne finir sa fiche /
Dernière édition par Im Eun Gyo le Lun 2 Juil - 20:27, édité 2 fois |
| | | Cha Min Woo
Messages : 30
Points : 4569
Age : 22 ans - 10 ans
| Sujet: Re: Tick Tock, goes the clock ✩ Eun Gyo~ Dim 1 Juil - 17:12 | |
| Nan mais arrêteuh de prendre des avatars aussi mignons éè c'est pas possible ptite Mi Hi ! Comme sur GCL t'as un colonel blond sur le dos...ici tu auras un méchant petit fantôme niark niark ...sur ce Bienvenue ^w^ |
| | | Im Eun Gyo
Messages : 44
Points : 4548
Age : 18 ans
Autres : 1ère Année - Sciences (Sciences Naturelles).
| Sujet: Re: Tick Tock, goes the clock ✩ Eun Gyo~ Dim 1 Juil - 17:23 | |
| Que veux-tu, ça doit être dans ma nature profonde le côté mignon Nyappy, j'aime les fantômes et j'aime les méchants, on va dans un coin sombre pour jouer au scrabble fantôme ? *v* /esquive la brique parce que l'innocence gagne toujours =p/
Dernière édition par Im Eun Gyo le Lun 2 Juil - 16:08, édité 1 fois |
| | | Jones C. Gabriel
Messages : 142
Points : 4648
Age : 21 ; mort depuis un mois.
| Sujet: Re: Tick Tock, goes the clock ✩ Eun Gyo~ Dim 1 Juil - 17:33 | |
| Owiii ! Harcèle moi de questions *___* (Oui c'est Seo Yoon aussi XD) Ca fait un peu bizarre mais booon ! XDD Fighting ! \o/ |
| | | Il Sung Yun
Messages : 216
Points : 4547
Age : 20 ans
Autres : 2 ème année en art
| Sujet: Re: Tick Tock, goes the clock ✩ Eun Gyo~ Dim 1 Juil - 19:31 | |
| Bienvenue, mama il est magnifique ton avatar |
| | | Ahn Seo Yoon
Messages : 252
Points : 4593
Age : 20 ans
Autres : 3ème année en section sport.
| Sujet: Re: Tick Tock, goes the clock ✩ Eun Gyo~ Lun 2 Juil - 12:26 | |
| VALIDATION |
Ta fiche est parfaite ♥ Rien à redire, c'est toujours un plaisir de te lire =D Donc tu me dois DEUX super liens ! Huhu ♥ Oh, cher membre de Yulyeong, par les pouvoirs qui me sont conférés, je te valide ! Tu peux dès à présent te chercher un camarade de rp, faire ta fiche de liens, ta chambre secrète ! Mais surtout, amuse-toi parmi nous, c'est le but ! Mais avant de partir, je vais te donner un lien magique où tu pourras faire toutes tes demandes diverses, si si, je suis trop gentil ! C'est ici ! |
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| | | Im Eun Gyo
Messages : 44
Points : 4548
Age : 18 ans
Autres : 1ère Année - Sciences (Sciences Naturelles).
| Sujet: Re: Tick Tock, goes the clock ✩ Eun Gyo~ Lun 2 Juil - 12:40 | |
| Sung Yun ;; Je ne l'ai pas dis avant donc j'en profite : Merciii~ Seo Yoon ;; Tankyu~, pour la validation et pour l'aide =p Start to think pendant que je vais m'empresser de faire tout ça |
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| Sujet: Re: Tick Tock, goes the clock ✩ Eun Gyo~ | |
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| | | | Tick Tock, goes the clock ✩ Eun Gyo~ | |
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