Murakami Kotaro

NOM : Murakami

PRENOM(s) : Kotaro

AGE : 19 ans

DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Né le 25 janvier 1993 à Osaka

NATIONALITE : Japonaise

GROUPE : Munyeos

ORIENTATION SEXUELLE : Indéterminée (ne le sait pas lui-même)

ANNEE SCOLAIRE : 1ère année

SECTION : Arts

Kotaro est calme, affreusement solitaire. Il n’aime pas le bruit, ça le gêne et il s’énervera facilement si on l’embête pendant qu’il photographie. C’est sa seule passion qu’il a découvert petit, voire très petit en essayant de photographier une personne que ses parents ne voyaient pas mais qui était là pour lui. Il a un goût prononcé pour tout ce qui est vanille, biscuits et viennoiseries, cependant il ne mange pas beaucoup. Sa confiserie préférée reste le Manjû, dessert japonais.
Il n’a pas de style vestimentaire particulier, on peut même dire qu’il s’habille un peu n’importe comment parfois : un pull trop long sur un slim, ce genre de chose. Ça fait longtemps qu’il a arrêté de prendre soin de lui dans le sens « plaire aux autres ». C’est une personne très indépendante, difficile à percer si on ne s’acharne pas. Très timide également, il n’est jamais sorti avec une fille de sa vie, ni un garçon d’ailleurs. Il n’a jamais aimé et pense qu’il n’aimera jamais…ou plutôt que personne ne voudra jamais d’un garçon qui « voit des choses ».
On peut penser qu’il est indifférent, mais ce n’est pas le cas. Il écoute, il enregistre, il prend en photo, il capture des instants…pour s’en souvenir à tout jamais, ponctuant ainsi sa vie morne et sans intérêt de petites touches de couleur. Il espère ainsi se créer des souvenirs parce que son cerveau lui parait vierge de tout passé.
Kotaro s’intéresse à tout et n’importe quoi : la nourriture, la tradition, l’économie…il espère tout savoir et en même temps désespère de ne rien savoir. Il a de bonnes notes en cours, sans plus. C’est un élève moyen qui se fond dans la masse. Il est rare de le voir sourire, ou pire rire aux éclats, lui-même a oublié comment on fait. En clair si vous voulez connaître Murakami Kotaro, il ne faut pas attendre qu’il vienne vers vous parce que ça ne se fera jamais.
C’est un jeune homme qui a de la répartie mais n’a pas l’occasion de s’en servir. Il est aussi très curieux et avide d’une vie qu’il voudrait avoir. Son rêve est de devenir un grand photographe reconnu.

Non, Kotaro n’est pas le fils ou petit-fils de l’écrivain Murakami ! Il est né à Osaka dans une petite résidence où il vivait avec ses deux parents et son petit-frère. Famille de classe moyenne, ils n’ont jamais eu de problème d’argent. Son père tenait (ou tient ?) un magasin d’informatique et sa mère travaille dans une petite entreprise d’aide sociale. Elle gardait souvent des enfants dans leur propre maison et les amenait à l’école en même temps que Kotaro. Il a une sœur de 3 ans sa cadette, Yuna, qu’il n’a plus revu depuis des années…
Il a vécu avec sa famille jusqu’à l’âge de 10 ans et a été ensuite envoyé dans un centre spécialisé pour les…malades mentaux. Car oui, depuis son plus jeune âge Kotaro « voit des gens ». Enfin il voit une personne le plus souvent, toujours la même mais en a déjà rencontré d’autres. Ses parents lui ont toujours dit d’arrêter de plaisanter, de parler tout seul et de se trouver des copains mais lui soutenait qu’il les voyait. Il ne comprenait pas pourquoi il mentirait, pourquoi on croyait qu’il mentait. 10 ans, c’est jeune pour se rendre compte des choses. A cet âge-là il pensait qu’il allait dans centre de vacances mais s’est vite rendu compte que ce n’était pas le cas. Il ne s’amusait pas là-bas, les gens étaient bizarres et plus que tout il ne voyait plus l’homme qui l’accompagnait chaque nuit en lui chantant des berceuses d’une voix grave. Il était seul…tout seul.
Kotaro est resté 8 ans en centre spécialisé, avalant cachet sur cachet, les médecins persuadés qu’ils le soignaient de quelque chose qui, au final, ne se guérissait pas. Maintenant quand il voyait une personne que les autres ne voyaient pas, il se taisait, faisait comme si de rien n’était et surtout ne leur parlait pas. Il ne voulait plus rester ici, plus jamais. Les médecins lui ont permis de suivre des cours vu qu’en dehors de ces « visions », il avait un cerveau tout à fait éveillé. Il avait donc passé ses journées à apprendre, connaitre et au bout de 1 an on lui avait permis d’avoir son propre appareil photo, qu’il cachait précieusement. Il ne prenait des photographies que lors des courtes balades à l’extérieur mais ça lui suffisait. Ainsi il se créait un monde où lui seul pouvait entrer.
Au bout de 8 ans, il avait oublié cet homme qui venait dans sa chambre le soir, il avait tout oublié. Jusqu’au jour où on est venu le chercher pour lui proposer d’intégrer une académie un peu bizarre et à première vue très traditionnelle et ennuyante. Mais, souhaitant plus que tout sortir de cet enfer blanc du centre spécialisé, il avait dit oui sans rien savoir de ce qui se tramait dedans. C’est ainsi qu’il s’était retrouvé à passer un test d’aptitude et à rencontrer des gens qui avaient le même « défaut » que lui. Voir des choses et des personnes qui n’existaient pas. Il venait d’intégrer l’Académie Yulyeong.

Murakami Kotaro possède son don depuis la naissance, contrairement à sa jeune sœur qui est « normale ». Il a vu des personnes que les autres ne voyaient pas très tôt et c’est seulement lorsqu’il fut en âge de parler qu’il en fit part à ses parents, qui avaient d’abord rigolés. Bah oui, les enfants ont une grande imagination non ? Mais plus les années passaient et plus il n’en démordait pas. Surtout à partir du jour où un homme s’est introduit dans sa chambre tard le soir et semblant chercher quelque chose. Alors à peine âgé de 4 ans, il lui avait demandé ce qu’il faisait là et qui il était. C’est ainsi qu’un lien s’était créé entre le jeune homme et le petit garçon. Evidemment ça n’a arrangé en rien la relation de Kotaro avec ses parents et sa petite sœur. Voyant qu’on ne le croyait pas, il parlait de plus en plus avec le fantôme, devenait de plus en plus renfermé, ne parlait aux autres que pour dire qu’il était réel. Les institutrices, qui avaient commencé à s’inquiéter, avaient fait part de son mutisme et de son « ami » à ses parents. Ceux-ci l’avaient emmené voir des tas de médecins qui l’auscultaient et lui faisaient peurs, si bien qu’en rentrant le soir il restait avec son « ami » qui le réconfortait.
Voyant que rien ne s’arrangeait, ses parents l’envoyèrent à 10 ans dans un centre spécialisé pour troubles de la vision et du cerveau. Depuis ce jour Kotaro vit très mal ce « don », qui l’a séparé de sa famille et de sa vie normale, lui collant une étiquette de « personne bizarre » sur le front. Même les internés dans le centre le prenaient pour un fou au début et personne ne lui parlait. Encore aujourd’hui le jeune photographe se demande à quoi peut servir ce maléfice, parce que pour lui ce n’est pas un don. Il espère chaque matin en se réveillant qu’il redevienne normal, mais jamais ce n’est le cas.
Est-ce qu’un jour le don de Kotaro lui servira à quelque chose ? Pourra-t-il l’aimer et par la même occasion s’aimer et s’accepter lui-même ? Sera-t-il un jour fier de cette capacité ? Quelqu’un pourra-t-il l’aider à sortir du gouffre de solitude dans lequel il s’engouffre chaque jour ?

VALIDATION

Tout est ok cher Japonais ♥ Amuse toi bien sur le forum ! =D

Oh, cher membre de Yulyeong, par les pouvoirs qui me sont conférés, je te valide ! Tu peux dès à présent te chercher un camarade de rp, faire ta fiche de liens, ta chambre secrète ! Mais surtout, amuse-toi parmi nous, c'est le but !

Mais avant de partir, je vais te donner un lien magique où tu pourras faire toutes tes demandes diverses, si si, je suis trop gentil ! C'est ici !