Song Kyu Hyun
Messages : 11
Points : 4504
Age : 20 ans
Autres : 2e année en sports
| Sujet: Song Kyu Hyun Dim 5 Aoû - 20:29 | |
| Song Kyu Hyun |
AGE : 18 ans FREQUENCE DE RP : Régulier
FREQUENCE DE CONNEXION : Tous les jours
AVATAR : Lee Hong Ki (FT Island)
DC de Moon Jin Pyo (a.k.a. Pyo Pyo) ♥
| NOM : SONG
PRENOM(s) : Kyu Hyun
AGE : 20 ans
DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 15 mars 1992 à Suwon
NATIONALITE : Coréenne
GROUPE : Munyeo
ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuel
ANNEE SCOLAIRE : 2e année
SECTION : Sports
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Caractère |
Ils sont là, partout, tout autour de nous. Ils reviennent nous hanter, nous chercher, se servir de nous, nous faire souffrir. Ils sont un peu plus nombreux chaque jour qui s'écoule et ils n'ont qu'une seule idée en tête : nous réduire à rien, nous faire mourir de honte. Ils complotent dans notre dos dans la seule et unique intention d'effacer toute trace de nous sur cette Terre. On ne peut plus les compter, je le sais, ils vont offrir du mal, à tout le monde ; personne ne peut y échapper.
Ils disent que c'est notre destiné, que l'on doit terminer ainsi... Je regarde, j'observe, le moindre mouvement, je note, je retiens. Je ne veux pas essayer de les comprendre, car je pense que tout cela ne dépend nullement de moi, mais bien d'eux, mais je veux seulement me protéger de leurs desseins. Ils ne m'auront pas, ils ne m'auront plus.
Désormais j'ai compris, j'ai grandi, je sais me débrouiller, j'aime me battre et je n'hésite pas une seule seconde à frapper le premier venu si je me sens en danger. J'ai tendance à me cacher derrière un sourire, loin d'être sincère, mais qui le feint si parfaitement que je parviens à m'en convaincre moi-même. Je ne parle pas beaucoup, mais je ne refuse jamais d'avoir une discussion avec quelqu'un.
La plupart du temps, sachez que je peux agir bizarrement... En effet, vous pouvez avoir l'impression d'être scruté, surveillé, analysé... mais c'est uniquement pour m'assurer que vous n'êtes pas un de ces êtres spectraux revenus d'entre les morts pour me tourmenter.
J'ignore si on peut alors me qualifier de quelqu'un de peureux, froussard, cependant me parler d'histoires morbides me terrorisent sur place, me faire dormir dans le noir est impossible à cause de crises de panique qui se manifestent et me présenter à un fantôme est une idée encore moins concevable. Je peux prendre peur très rapidement et alors me défendre de la manière la plus simple qui soit à mon goût : en frappant. Je pratique la boxe depuis que j'ai quatorze ans, depuis cette fameuse nuit où... et je pense que c'est une très bonne chose.
En revanche, côté douceur, même si je ne le montre que très rarement, j'aime la tendresse, j'aime être pris dans les bras ou serrer moi-même quelqu'un contre moi, homme ou femme.
J'ai déjà vu des médecins vous savez, ils m'ont pris pour un malade, ils m'ont dit que je souffre de délire d'interprétation ; autrement dit, je suis paranoïaque. Je ne sais pas la signification exacte de ce mot, toutefois, je vous assure qu'ils ont tort de songer cela de moi. Ils ne comprendront jamais ce qui m'est arrivé.
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Histoire |
Si je devais découper ma vie, je le ferais en trois parties, que voici : avant, pendant, après. Cet avant, je vais immédiatement vous en parler, puis j'enchaînerai sur ce pendant, toutefois, pour l'après, je n'en connais moi-même pas une seule ligne ; vous m'en voyez navré.
J'ai été un enfant désiré par mes deux parents. Ma mère m'a souvent expliqué qu'elle a longtemps dû attendre avant de m'avoir à cause de certains problèmes venant de celui qu'elle aime. Problèmes de fécondation. Ils ont été des médecins - eux aussi -, de nombreux spécialistes, fait des examens puis le résultat est tombé : si ma mère voulait tellement d'un enfant, elle devait avoir recours à une fécondation in vitro. Vous l'avez deviné, génétiquement, je n'ai absolument rien à voir avec la personne dite « mon père » depuis plus de vingt ans. Je ne lui en veux pas, ça ne m'a jamais posé d'ennuis et il est mon père. Il m'a élevé et vu grandir durant toutes ses années, c'est lui qui m'a aidé à marcher, à jouer au football, c'est lui qui m'a appris comment faire des avions en papier, c'est lui qui m'a donné mon premier argent de poche et c'est lui qui sera mon père jusqu'à la fin.
J'ai vécu heureux avec ma famille, je ne crois pas avoir manqué de quoi que ce soit. Nous sommes sortis dans des parcs, voir des aquariums, nous avons voyagé au Japon pour rendre visite à ma grand-mère paternelle, toutes ses petites choses par lesquelles vous êtes obligés de passer pour débuter une vie.
Je suis rentré à l'école et tout s'est absolument bien passé. J'ai travaillé comme on me l'a demandé, j'ai été un petit garçon appliqué, plutôt sage, mais appréciant tout de même m'amuser et faire le pitre dans les cours de récré avec mes camarades de classe. Ma mère disait souvent que j'étais casse-cou, et je ne le démens pas aujourd'hui ; mes genoux ont souvent été marqués de bleus ou de griffures, mais rien de bien grave.
Et puis j'ai grandi et la période d'adolescence est arrivée avec toutes ses joies et toutes ses peines. A l'âge de douze ans j'ai commencé à m'intéresser aux filles, et j'ai été heureux de constater que je ne faisais pas parti des garçons repoussants, au contraire même. Je ne m'en vante pas, mais je n'irais pas m'en plaindre non plus. J'ai eu une petite amie, si l'on peut appeler cela ainsi, mais cela a plutôt été rapide... Je crois que j'ai un peu de mal à comprendre les demoiselles, enfin, passons.
A présent, je vais vous parler de ce fameux « pendant » mentionné plusieurs lignes ci-dessus...
Cela a débuté vers mes quatorze ans. J'ai emprunté le même chemin pour rentrer chez moi durant toutes ses années sans jamais me douter d'une personne qui me regardait faire mes allés et retours. Il a été là, pendant tout ce temps, à m'observer, à me voir évoluer et grandir, lui aussi, comme mes parents. Je ne l'ai jamais remarqué, jusqu'à ce jour où j'ai fait tomber mon sac de sport et qu'il me l'a rendu. Il m'a souri, je l'ai remercié et nous avons fait la route ensemble. Près de chez moi, il m'a dit qu'il devait se dépêcher de rentrer parce que ses parents risqueraient de s'inquiéter. Je lui ai répondu d'accord et il m'a promis de se revoir. J'ai été heureux, j'ai alors songé que je venais de trouver un nouvel ami.
Le soir suivant ce premier, il m'a attrapé par le bras et il m'a fait sursauté. Bêtement, j'ai ri et nous fîmes le même circuit que la veille, discutant de tout et de rien. Les jours sont passés et chaque soir nous nous sommes retrouvés, jusqu'à ce qu'une fois je lui ai posé la question fatale : « tu voudras venir à la maison ? ». Il a refusé, prétextant une autorité stricte de ses géniteurs. Je l'ai crû, comme un pauvre imbécile je l'ai crû, trouvant même cela dommage.
J'ai adoré ces moments de complicité que nous passions tous les deux, et peu à peu je me suis surpris à éprouver autre chose qu'une belle amitié envers lui. J'ai désiré autre chose... Je l'ai voulu comme mon copain. Tout en lui m'a plu ; son côté timide, son petit rire cristallin adorable, ses pommettes qui rougissaient quand je le complimentais, ses gestes affectueux à mon égard... J'ai eu envie de le protéger, et lui m'a détruit.
Une nuit je l'ai surpris dans ma chambre, assis sur mon lit. Je me souviens encore de ses doigts entrelacés aux miens, cette main dont aucune chaleur en ressortait ; et là, j'ai enfin compris : il n'est pas vivant. Mon cœur a eu atrocement mal, je ne le nie aucunement, mais en voyant le visage décomposé de ce garçon, cette douleur s'est rapidement transformé en peur. Il m'a soufflé des mots à l'oreille que je n'oublierais jamais et j'ai su que nos instants merveilleux n'auraient plus lieu d'être.
Il s'est amusé avec moi, avec ces sentiments que j'ai éprouvé pour lui, il m'a fait subir de nombreuses hontes, allant jusqu'à me ridiculiser devant les autres à l'école. Je suis devenu la bête noire, qui parle toute seule et qui voit des choses étranges. On ne s'est plus approché de moi, excepté pour s'en prendre un peu plus à moi. Mais je n'ai rien dit, j'ai crû l'avoir mérité, l'avoir mérité pour m'être autant attaché à un... mort.
Je n'ai jamais cessé de sourire, mais mon caractère a bien changé. Désormais je regarde tout le monde, j'observe le moindre fait et geste de chaque personne m'entourant, j'ai bien souvent de fois du mal à distinguer une personne « réelle » d'une personne « morte », je ne veux pas reproduire la même erreur, alors je fais de mon mieux pour me protéger, pour ne plus être hanté par une quelconque âme. J'ai appris la boxe pour me défendre plus physiquement, ce sport me fait du bien... Quand je frappe, j'ai l'impression de libérer tout ce que j'ai dans mon cœur, tout ce que j'ai dans mon âme.
Ce fantôme n'a arrêté de me tourmenter que lorsque mes parents ont relevé un problème en moi. Ils ont remarqué mes craintes quant aux relations humaines, ils m'ont vu parler à cet être spectral et ils ont décidé de me montrer à des médecins. Médecins qui m'ont affirmé que je suis atteint de paranoïa. Ils disent que je crois à des choses surnaturelles, fausses ; mais ils ignorent que j'ai pourtant bien raison.
Je suis arrivé à Yulyeong, mais je ne suis pas certain que cela soit la meilleure des choses que je devais faire... Ici, les fantômes se confondent bien plus aisément parmi nous, parmi les vivants. Je les vois, je les frôle, je les côtoie, je me perds et m'égare. Ils sont là, tout près, ils m'épient, me suivent, me poursuivent ; m'en veulent-ils ? Je les entends comploter, j'en suis certain, je dois me défendre, je dois faire attention et je ne dois en aucun cas me rattacher à l'un d'entre eux ; plus jamais.
Et ce « après », je n'en possède aucune carte, ni la moindre information. |
En profondeur |
Vous parlez de don vous ? Sincèrement, c’est une véritable malédiction ! Comment voulez-vous que je prenne bien le fait de voir des fantômes, voir des êtres surnaturels qui, sûrement bien trop faibles pour s’en aller, sont restés ici nous hanter ? Pour eux non plus ce n’est pas un don de n’avoir pas pu partir dans un monde meilleur, mais ça c’pas mon problème, j’veux juste qu’ils arrêtent de venir me poser des ennuis. Les fantômes sont tous les mêmes, ils sont là que pour nous vouloir du mal, je le sais, un des leurs m’en a clairement donné la preuve…
J’ai toujours vu ces choses, si c’est cela qui vous intéresse, mais elles n’ont eu de cesse de me tourmenter. J’espère ne pas encore avoir perdu la tête… En vérité, j’ai honte, mais… Ils m’effraient, ils m’effraient tous. Les voir surgir de nulle part, les confondre avec les personnes toujours vivantes, c’est un enfer. Parler dans le vide, se faire prendre pour un demeuré, passer pour le méchant, se justifier comme on le peut ; j’en ai eu assez et c’est pour cela que j’ai voulu étudier à Yulyeong. Cependant, ne croyez pas que de l’amitié naitra un jour entre un de ces spectres et moi… A moins qu’on me prouve que j’ai tort de tant les haïr.
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Dernière édition par Song Kyu Hyun le Mer 8 Aoû - 17:17, édité 3 fois |
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Ahn Seo Yoon
Messages : 252
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Age : 20 ans
Autres : 3ème année en section sport.
| Sujet: Re: Song Kyu Hyun Mer 8 Aoû - 18:37 | |
| VALIDATION |
J'aime beaucoup ton personnage *__* Il déchire tout ! eh eh Amuse toi bien à nouveaaaaaaauuuuuu Oh, cher membre de Yulyeong, par les pouvoirs qui me sont conférés, je te valide ! Tu peux dès à présent te chercher un camarade de rp, faire ta fiche de liens, ta chambre secrète ! Mais surtout, amuse-toi parmi nous, c'est le but ! Mais avant de partir, je vais te donner un lien magique où tu pourras faire toutes tes demandes diverses, si si, je suis trop gentil ! C'est ici ! |
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