Choi Areum
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Age : 20 ans / 781 ans ( = 801 ans )
Autres : Stratégie guerrière
Pacte avec : Personne, elle attend le bon moment, la bonne personne avant de lui donner tout son temps.
| Sujet: ' Cours loin avant que je t'attrape ! ' PV. Noh Jae Suk Lun 4 Juin - 14:43 | |
| ' Cours loin avant que je t'attrape ! ' CRÉDIT - CSS Que je l'attrape encore une fois ! J'avançais, doucement, dans les couloirs de la grande académie. Encore et toujours à la recherche de quelqu'un. J'ai l'impression de prendre tout mon temps à courir après cette personne ou celle ci ! Mais il y avait longtemps que je ne cherchais pas quelqu'un avec tant de haine dans les yeux. Je l'avais déjà attrapé une fois, deux fois, trois fois à sécher les cours. Poser des lapins, courir s'amuser à hanter les personnes... Je lui ai déjà tiré les oreilles ( mentalement ) mais tout ce que je dis rentre dans une oreille et sort par l'autre. Ne m'écoute t'il pas parce que j'ai physiquement 3 ans de moins que lui ? Je pourrais être son arrière-arrière-arrière-arrière grand mère, et j'en passe des générations ! Mais il continue. Voici que je monte voir comment tout se passe bien du côté des rencontres ( je voulais voir si des pactes commençaient à se former, j'aime bien ça moi parier pour les nouveaux couples qui vont se créer ) puis voilà que je remarque qu'encore une fois le jeune Jae Suk a encore manqué le rendez-vous. Après être partie furieuse des salles remplies de fantômes et d'étudiants je m'étais précipitée dans les couloirs, pour rattraper ce chenapan. Mais où pouvait-il encore se cacher ? Pourquoi n'existait pas de fonction, de carte, pouvant retrouver comme ça, par une simple incantation la personne que l'ont cherche. D'ailleurs pourquoi dans les films les fantômes ont toujours des tonnes de pouvoirs magiques... ce serait plutôt pratique. Je marchais vite, ou du moins plus vite qu'habituellement. Je ne me précipitais pas, non, mais pressait le pas pour retrouver au plus vite le fautif. J'en avais vu d'autres, des pires, des réels caïds. Souvent je laissais couler tout simplement et d'eux-mêmes acceptaient d'être morts, mais ce n'était pas pareil pour lui, j'avais envie qu'il comprenne que de toute façon il ne retournerait pas en arrière et que autant en profiter pour aider les autres. Après tout, il ne va pas rester pendant une éternité à simplement regarder passer le temps, regarder mourir les gens, se vouloir humain. D'un autre côté je peux le comprendre, moi même je n'ai pas bien vécu mes premières années " fantômes ". Je ne voulais pas le croire et surtout n'arrivait pas à me faire entrer en tête que les esprits existaient réellement. Je me suis d'abord vengé en effrayant les personnes qui m'ont fait du mal, qui m'ont tués, mais je me suis vite rendue compte que ça ne servait à rien et j'ai compris que je ne pourrais rien y faire. Mais comprend-t-il sa chance ? D'être arrivé comme ça fantôme et d'être déjà dans cette académie. Il n'a pas eu le temps de se sentir seul au monde. C'est peut être aussi pour ça qu'il ne comprend pas. Il n'a pas encore vécu l'horreur de se sentir totalement seul. Chose que je ne voudrais plus jamais ressentir. Il faudrait vraiment une bonne raison pour que j'accepte de retourner trois siècles en arrière... Trêves de discussions, vous en savez déjà bien assez sur moi. Le jeune fantôme que je recherche n'a à peine que 3 mois ( moi qui ne compte presque plus les années, donc pour moi 3 mois c'est vraiment... du pipi de chat ) et à son âge je devais sans aucuns doutes être au même stade que lui : j'embête parce que je ne sais pas à quoi je pourrais servir d'autre, pour m'amuser, pour profiter du statut de fantôme, parce que c'est une fatalité à laquelle je ne peux pas m'échapper. Bien. Je comprends, mais ce n'est pas une raison pour que je le laisse échapper à un de mes serments ayant comme but de le raisonner et de lui faire comprendre qu'il est temps de tout accepter. Je continuais à avancer dans les couloirs doucement. Je tournai alors vers les escaliers : j'avais passé au râteau tout le second étage, j'allais ratisser le premier. Et voila que dans le coin de l'escalier je commençais à voir une petite touffe de cheveux châtains. Mes lèvres commencèrent à s'étirer, entre le sourire et la grimace de mécontentement. Je l'attrapai par l'oreille et d'un souffle léger dans son oreille, comme si c'était la mort qui arrivait doucement : ' alors on sèche encore les cours ? '
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